dimanche 29 janvier 2012

VOUS DIRE QUE C'EST LE BAZARD, CE SERAIT VOUS MENTIR.

Journée du numéro masqué. Journée du gentil pote flippant. Journée du concert à tomber par terre. Journée du serveur qui vous offre à boire. Journée des profiteroles au citron. Journée ou on serre la main d'Agathe.

Aller, je vais faire un effort, je vais vous raconter dans l'ordre des choses du temps?

D'abord y a le réveil, avec les deux messages, qui disent, je t'aime encore, et je t'ai grillé. Après y a les aveux, qui disent je l'ai embrassé, mais il faut nous pardonner, pardonne nous, Vincent. Après y a les cours, qui disent: t'es dans la merde bordel! Après y a eut Chloé, qui disait : ouvre les bras, et je t'aime. Après y a eut le repas qui disait: comment vont tes résultats scolaires Agathe? Et moi qui lui répondais: ça se maintient... Après y a eut le numéro masqué, qui avait un joli allô, et moi qui lui répondait: c'est quoi ton problème Jeremy sérieux? Après y a eut les trois quart d'heures passé avec le numéro masqué, à constater que c'était du vent, tout ça, c'était fini. Ou peut-être pas. ou peut-être que si. Quinze minute pour que le numéro masqué me fasse croire à ses promesses. Après encore quinze minutes à vélo pour trouver Viktor. Le trouver, vraiment, vraiment idiot. Mais sourire quand il arrive. Après prendre le train, descendre à chaque station et attendre le prochain. Parler de plein de choses, plein de fois. Après se faire offrir des Mn'M's après lourde incitation. Faire un concours de prix à la FNAC. Apprendre à allumer une allumette. Rouler, après rire, pour de vrai. Après il y a eut le ''au revoir'' qui disait : à bien vite! Après il y a re-eut Chloé, qui disait : je suis fâchée, mais tu sauras pas pourquoi. Après y a eut les quinze minutes en vélos, avec Elvis, tout les deux. Y a eut Agathe qui changeait les horaires, y a eut le noir autour des yeux, pleins, pleins, pleins. Après y a eut les cinq minutes en voiture. Après y a eut Agathe. Après y a eut l'heure vers la Maroquinerie qui disait: on va être en retard. Après y a eut le concert. Mes jambes qui tremblait et la peur de tomber sur le métalleux juste devant moi si je dansait trop fort. La tête qui tourne, le vertige, les yeux qui se ferment, les bras qu'on arrive plus à lever, la musique qui vous entraîne, et cette impression de planer d'être toute légère, toute propre. Puis trébucher. S'accrocher a la veste du métalleux qui a à peine remarquer, sortir, vite. Arriver au bar, et demander quelque chose de sucré. Se faire offrir un coca. Revenir, crier, danser, avoir la gerbe, laisser traîner ses affaires dans la bière. Fini. Après, il y a eut le restaurant, avec la salade pas bonne, et les profiteroles aux citrons, Agathe qui m'avouait ses terribles secrets d'enfance, sa phobie du demandage de verre d'eau. La découverte de lesbienne-land, avec les six lesbiennes qui nous entourait. Le remake du Marais. La rue des canettes que j'ai grave trop trouver t'sais. Hey There Delilah qui donne des larmes. Après la voiture, qui fait dormir. Agathe qui dit: Haha! Elle c'est endormie! Et qui dort aussi. Et Agathe qui se réveille, et qui dit: oh mon dieu! J'ai dormi! Qui tatouille Agathe, et qui se dit: haha! Elle pionce aussi. Le lit tout fait. Le bonne nuit.

JOURNÉE DU 28 JANVIER, STP.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.