vendredi 30 décembre 2011

Parle à mon coeur, ma tête est malade.

Un grand lit rouge, des draps blanchit de sueur et de liqueur amoureuse. Des rideaux trop petits. Une pièce qui étouffe. Et un cri qui étrangle. Un plafond trop bas. Des nuages qui rêvassent et l'envie de s'échapper pour ne plus jamais repartir. L'envie de courir sur des marches sans s'arrêter. De te voir gagner. Crier, encore. Un cri qui assoiffe, un cri qui affame. Un cri silencieux. On crie en agissant. On ne mange plus jusqu'à ce que les autres se retournent. "Tu n'as pas un peu maigri?" Oui, j'ai un peu crier ces dernier temps. Derrière les voiles d'une violence qu'on ne peut même pas toucher du doigt. Qu'on ne peut plus désigner. On peut juste se souvenir. La violence silencieuse, arrêter de se laisser vivre. Refuser de se maintenir en vie. Ne plus en ressentir le besoin. Manger pour quoi faire? Se sentir toute propre. Se sentir toute folle. Perchée sur une montagnes d'espoirs sur le point de s'écrouler. On attend la révélation. Les yeux grands ouverts sur le réveil du rêve qui inquiète. On cherche tout plein de choses a dire. On veut vomir tout ce qui traîne dans notre tête. On l'extirpe avec des mots. Les mots on cette puissance qu'on ne trouve pas dans les pensées. On les articule, on les mâche, on les recrache, on les débecte, on les souffre. On les meurt. Il nous tuent. Après, ça va mieux. On a tout sorti de notre putain de tête malade. Alors on se contente de vivre. On sourit parce que ce soir, on regarde DiCaprio à moitié à poil en lisant la reproduction des punaises de lits que William nous a envoyer. On sourit parce que cette nuit on parle. Cette nuit on se maintient digne, on a plus peur de soit, de ce que notre tète va bien pouvoir inventer. On regarde le sourire tordu d'une lune qui se veut rassurante. Je te vois, je te rêve, je t'attrape. Attraper un sourire. Courir puis l'atteindre. Je t'attrape, ton sourire de chat, je lui donne. Tiens, tu vois? Je vais bien. Alors chante. C'est tout ce que tu sais faire et moi aussi. Mais nos voix, elles sont pas compatibles. J'irais chanter sur les cordes de la guitare de Raphaël. J'irais morde un bout de cette vie qui me regarde. Je l'avale toute entière et je boit ses larmes jusqu'à la dernière. Un jour ou l'autre je les pleurerais, ces larmes que j'ai but. J'irais sur une montagne plus haute que les nuages. Je tuerais ton souvenir comme j'ai tuer le sien. Je vous tuerais, mes amours. Dans ma tête, vous êtes révolus. Dans ma tête, vous êtes des souvenirs. Ces livres poussiéreux qu'on ouvre quand on a trop pleurer pour résister. Parce que tu vois, c'est ça pardonner. Jeremy, je ne te pardonnerais jamais. Je te laisse trois mois pour revenir. Putain, tu es celui qui répond a mes phrases sans queues ni tête. S'il te plaît. Trois mois. Ou je viens te chercher. Penser a eux, pour oublier les vrais problèmes. Des problèmes? Mais ou ça bordel! Tu les étales sur une tartine trop grande, tu les aplati pour en faire une feuille qu'on passe sous la porte du possible. Moi, j'ai pas de secrets pour personne. On lit en moi comme dans un livre ouvert. Mais c'est moi qui tourne les pages. Et si le chapitre s'avère ténébreux c'est bien dommage. Moi, j'ai pas envie d'être quelqu'un d'autre, je n'envie personne. Je veux juste vivre ma vie, tu sais? Et ça me fait peur de faire des shemas si abstraits. Tu sais. Je te jure que même si tu es le garçon qui m'a fait le plus de mal sur terre. Le plus violemment, je pleurerais plus à cause de toi. Je me l'interdit. C'est terminé.


"-Tu me cherche?
-Oui. Je te trouve?
-Oui.."

"-Non mais attends, parce que moi tout ce que je veux tu sais, tout ce qui m'importe c'est pouvoir compter sur toi, t'avoir quand je vais mal tu sais, le reste je m'en fou, je veux pas être ta copine, on peut pas être copain, mais je veux compter sur quelqu'un. Je veux que ce soit toi.
-Ça, ça changera jamais."

"-Le hasard serait disponible vers quelle heure?"

"-Fait moi un bisou.
-Non.
-Mais pourquoi?
-Tu l'as pas mérité. Fait quelque chose de spécial."

"-Et maintenant?
-..."
-tes bisous, tes bisous, tes bisous, tes bisous, tes bisous, bordel...-                    
"-Pourquoi tu veux pas que j't'en fasse?
-C'est moi qui t'embrasse."

"Ça veux dire quoi?"

...

"J'en sais rien."

...

"Quel con."

"On se revoit vite."

MENTEUR. MENTEUR. MENTEUR.

La pesanteur des mots, c'est comme l'attraction de ta peau contre la mienne, ça s'explique, on s'en fou. Pourquoi comprendre quand on ne le désire pas?



Tombe malade, c'est ta faute.


mardi 27 décembre 2011

MATINÉE DE CLOCHARDE.

Comme c'est facile si vous saviez. Facile de me faire sourire. Facile de m'émouvoir. Je passe la nuit a vomir, vraiment, et le matin suivant, quand ma mère m'aide a faire mon sac et que je trouve un plan de Paris, je souris jusqu'aux yeux qui brillent. D'avoir une ville aussi belle, de pouvoir la parcourir en métro, de penser a Alizé, Jeremy, et tout les gens que je rejoins la bas. De penser a Agathe, qui commande un Mc Do (restaurant dans lequel, après la nuit que j'viens de passer je ne risque pas de revenir de si tôt.) en chuchotant, avec qui on chante dans les rues et on discute avec les agents de sida-action. De penser a Chloé, avec qui j'irais, avec qui tout va mieux. De penser a plein de belles choses. D'avoir vraiment mal au ventre. 

Être malade ça tombe vraiment toujours au mauvais moment. 
Mais soyons pragmatique, ça peut pas bien tomber d'être malade, enfin c'est très très rare. On se dit qu'il vaudrait mieux être malade, et au final on passe une journées avec des hauts, et puis des bas, et puis plus de hauts qu'on croyait. On croyait qu'il fallait rester toute la journée sous la couette et on découvre un super accord a la guitare. On se bourre de musique jusqu'au sang. On gratte la surface et on étale ça a vif. On vit la musique et ces sentiments, et ces paroles, et on les dévores. On rentre dans un nouvel univers dans chaque chanson. Plus sensible que moi tu as...un cardiaque? (de toute façons on est cardiaque dans la famille.) 
Si tu savais comme c'est facile. De me faire pleurer de m'émouvoir. De me faire crier de désespoir a la première écoute de Hey There Delilah. Non, c'est pas possible ça. Comment ils ont oser faire un truc qui me ressemble autant? C'est interdit. Va crever. La réécouter. Repleurer. Et ainsi de suite. 
Plus de Vincent, plus de Hey There Delilah. 
Je ne veux plus de cette chanson, elle reste confortablement installée dans mon iPod. Elle attend le jour ou elle signifiera de nouveau quelque chose. 
Je ne le souhaite pas. 

Mon frère sent le Jeremy, M-E-R-D-E. 

Agathe, ma petite chérie. Promet moi d'être moins naïve. Tu te fais du mal. Promet moi d'être heureuse. Arrête de prétendre pleurer sans raison, arrête de te dévaloriser. C'est juste énorme comme t'es belle. 
Mais bordel pourquoi elles ne voient pas ce que je vois?

Trop d'émotions tue l'émotion? 
Tue moi. 

J'ai pas la force de parler alors je chante.

dimanche 25 décembre 2011






























Salut, Salut la vie. 

J'ai tellement de chose a dire... C'est inacceptable de dormir dans ses conditions!

MELATONINE MON AMOUR!
(mon héro, mon aimé, mon coeur, mon adorable, ma chétive, mouha.)

Allez, allez, arrête les conneries Agathe, met ta couette sous ton nez. On dort tous un jour ou l'autre.



ZOUBI LES COPAINS. <3

DES FOIS, J'AI DU MAL A ME SUIVRE, J'VOUS L'AVOUE.

J'aime le sexe. En fait, non. C'est mon fantasme premier. Les gens souvent se moque de moi. Hohoho.. Quand on me demande, bon c'est quoi le truc qui te fait le plus kiffer sexuellement dans la mesure ou à quatorze ans et trois mois t'étais plus vierge, petite? Alors donc voilà: Faire l'amour avec une personne que j'aime. Donc là j'ai trois réponses disponibles :
-Ohhhhh, c'est meugnonnnn tout plein! (Non, connard, t'as cru que c'est pour ça que j'allais faire ma vierge sainte nitouche a deux balles pendant la baise?)
-Putain, t'es vraiment super romantique? T'es plus écoeurante qu'une meringue en fait? (Ouais, ouais t'as tout compris, aller vas te faire mettre ou je t'asperge de crème pâtissière et de Frank Sinitra.)
-POUHAHAHAHAHA! Nan mais sérieux. (Ah! Oui je déconnais, en fait je rêve de le faire dans une ferme, sous la boue et le foin, par derrière avec une bite de taureau. Aller, maintenant c'est au choix. Quoi? Tu préfère le truc gnan-gnan?)

UNE FOIS, on m'a dit : -oh! c'est beau.

Oui, donc oui, mon rêve c'est d'aimer. Mon fantasme, mon idéal. Mon but premier. Moi j'aime plein de choses! Mais aimer une personne à en mourir. Me pendre à ses lèvres, sentir sa peau qui brûle, coller son visage au mien. Bah merde, c'est la simplicité. Non, non il m'en faut pas beaucoup. Pourquoi il te faut quoi toi? Du gore?

Ma maman me disait souvent quand j'ai eut mes premiers rapports: "oui, mais tu as une sexualité adolescente, tu ne le fait pas souvent c'est normal. Tu te protéges?"
Donc moi je lui répondais sagement, avec mon honnêté relativement relative: "oui, maman tu as tout compris."
Mais au fond la réponse la plus honnête aurais été: "meuuh, n'importe quoi, j'suis sure que j'ai plus de rapport que toi par semaine. ET TOC! (bon ça c'est certainement absolument faux, j'ai des parents qui s'aiment beaucoup.. Mais quand même!) et puis, t'as pas remarquer qu'il te manquait des capotes? Parce que c'est pas parce que t'as un stérilet qu'il faut arrêter de remarquer qu'il t'en manque hein. Donc oui, j'me protège. J'suis même parano du tombage enceinte."

Sinon j'crois que j'ai des dons. NANA, pas des dons comme ça. Des dons de divinations. Genre comme dans charmed. Non mais j'ai mes raisons.
Comme je vous l'ai dit, j'suis parano du tombage enceinte. Enfin, je l'était. Un jour comme ça, je me suis dit. Putain, et si j'étais enceinte là? Et si on avait pas fait attention? Alors j'ai regarder mon ventre. J'me suis dit qu'il était gros. Je rentrais du lycée, et puis je longeais la grande avenue. Sur le chemin, j'ai vu trois femmes enceinte, quatre avec des nourrissons, et cinq voitures avec ''bébés a bord''. J'ai eut envie de pleurer, j'me suis taper le ventre, plein, plein de fois, vraiment. J'avais trop mal, j'étais vraiment inquiète. Je suis rentrée chez moi en courant, j'me suis foutue en culotte, j'avais pas manger de la journée. J'étais un peu maigre quand même. Plus le ventre si rond que ça. Et puis j'pesais 47,5. J'suis aller prendre un yaourt. Et j'ai dessiner un début de femme enceinte. J'ai eut mal au ventre de manger. J'ai pris du Smecta et j'ai dormi.

Lendemain, dix heure, salle de maths. SMS de Nikita.

''Cousine, j'crois que j'ai merdé, le test de grossesse est positif, je sais pas ce que je vais faire... On peut s'appeler?"

Pétage de câble. Oui, ma cousine et moi c'est du délire un peu.
Depuis, bah on a eut un peu peur, mais le bébé, il est parti.

Moi, j'aime bien le sexe. Mais pas seulement parce que c'est bon. Parce qu'après j'en pleure d'émotion. De je ne sais quoi. Je pleures parce qu'il n'y a rien a dire a part ''putain, je t'aime.''. Et je n'ose même pas le dire. C'est super bizarre de voir un fille pleurer après lui avoir fait du bien. Mais moi je reçois pas juste du plaisir. Je reçois plein de sentiment. Je saurais pas les définir, c'est terriblement frustrant. Mais c'est énorme. Tellement énorme. Je permettrais pas qu'on dise que c'est sale. Parce qu'il n'y a rien de plus pur. Je connais rien de plus simple. Il n'y a absolument rien de caché. Rien, rien, rien. Pas d'artifice. La chaleur, elle retire le maquillage, les baisers, ils retirent ton haleine de Colgate, les vêtements, ils cachent plus ton joli petit ventre et tes hanches trop large, ni tes poils au torse ou au ventre. Non. Y a rien de plus beau, je suis désolée, je ne vois pas. Y a rien de plus beau que la nudité la plus totale de deux personnes qui se suffisent. Rien.

Moi j'aime faire l'amour. Parce qu'au final, c'est bien plus que du sexe.


"T'es belle quand t'es toute nue. C'est là que t'es la plus jolie."
Parce que c'est comme danser jusqu'au bout de la nuit, chanter jusqu'à bout de force, être essoufflée de courir pour mieux hurler. Avoir le droit de perdre le contrôle. Qui perd le contrôle ici? Personne? J'essaierais pas de te rattraper, non, non, non. Je te bouffe, contrôle, je t'empoisonne, tu gâche tout, tu m'empoisonnes. Et ça part plus vite que l'éclair, a travers les montagnes, on peut pas le rattraper, ça s'envole et ça se désire. Ça plane au dessus de toi, comme un vautour repu. C'est complètement abstrait, aller je te laisse deviner. C'est complètement fou. On s'autorise pas trop a y penser parce qu'après tout faut pas trop rêver quand même, mais c'est là. La pensée.
Juste, t'y pense tu sais? Et pis c'est la ronde infernale. Ça tourne dans tout les sens, sous tout les angles, tu le désire, tu le veux, tu l'arrache, comme du papier peint trop épais, c'est facile. Le papier peint du réel. Le papier peint que t'as choisi. Moi je vis comme ça m'plaît. J'éparpille de la peinture jaune sur mes mûrs et je danse jusqu'à plus soif et je cris jusqu'à trop chaud. Et c'est tellement agréable de vivre! Tellement beau, la rue, ma voix qui résonne et mes chaussures qui fond trop de bruit et mes jambes qui courent jusqu'à ton chez toi, jusqu'à quelque chose de nouveau, un but. une raison de vivre. Je veux juste être là pour être là. Pour exister plus que tout a tes yeux. Pour t'obséder. Pour te posséder. Presque tuer. Éteindre une flamme avec ses doigts. Jouer de la harpe avec les ongles. Brancher un ampli et marquer S&M sur les fesses de mon jean. La peinture c'est cool. Mais ça part pas au lavage. Aller dit moi que ça t'as pas plut hypocrite! Cette nuit j'ai rêvé de bus. De seins et de boue. Et de plein de choses. Elvis, il me fait vraiment écrire n'importe quoi hein?

On va touuus mourir a la fin de cette année. Je propose qu'on baise tout du long.

CHAMPAGNE!

J'te baise.

option : Sinon on peut chanter dans les couloirs de Camus avec Agathe, et avoir hâte de retrouver William a Mardi Gras? Oui, c'est beau la musique. C'est bien aussi.

BAISONS EN MUSIQUE. (<-- oui, oui, OUI!)

Tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler.

J'ai rêvé d'un souvenir. C'est terrible comme ça se précise dans ma tête. Ta main dans la mienne, et toi, t'es tout content. A l'époque ou t'étais souvent tout content. Au moment ou tu sonnait aux portes et tu partais en courant. Ou on s'arrêtait pendant plusieurs minutes devant un mur végétal. "Je suis amoureux!" "Non, enfin 'faut profiter de l'instant présent." "Mais j't'aime toujours." Au moment ou tu étais mon poème. Ou je croyais que j'avais le choix sans l'avoir. ou tu as arrêter de m'appeler chérie, ou j'ai commencer a pleurer. La première fois dans la rue, une deuxième fois sur un banc, une troisième fois dans mon lit... Mais comment faire? Pour arranger les choses? Tu vois bébé, y a des trucs qui s'arrange pas. C'est triste, c'est comme ça. La fatalité, c'est assez terrible, mais c'est un peu mieux que l'indécision non? Un peu. Au lieu de retenir ta respiration en attendant que le verdict tombe, tu sanglote, tu essaie de sortir, de cette spirale infernale.

Un fois sortie du tunnel tu dis, c'était pas le bon moment.

Une fois sortie tu dis, c'est le garçon le plus gentil de la terre.. Mais qu'est-ce qu'il c'est passé?

Une fois sortie tu rêve de quand ça allait bien.

Une fois sortie, tu guette l'entrée du tunnel.

Mon poéme.
''ce garçon est un poéme."

''Mais j't'aime toujours."

samedi 24 décembre 2011

Plein, plein de choses! Plein, plein de pensées. Et tout qui s'enchaine plus vite qu'on ne voudrait l'écrire. De l'amour, tout plein. pour toi Jeremy, toi le mec qui n'a rien compris. Pour toi Chloé, la fille qui comprend trop de choses. Pour toi Agathe, la fille qui égaye mes journées de cours. Pour toi, Raphaël, l'homme que j'aurais aimé aimer. Pour toi, Vincent l'homme qu'il m'arrive de regretter. Pour vous, qui êtes là, semi présents en permanence au dessus de ma tête.

OBJECTIFS ATTEINTS:
-émouvoir Chloé.
-entendre la voix de Jeremy, lui éliminer son importance.
-expliquer a Raphaël.


SPECIALE DEDICACE DE NOËL, DE LA PART DE LA FILLE QUI HAIT NOËL.


Aller, zoubi, j'vais voter.

La Chloé.

Étude comportementale de la Chloé du 21e siècle.


La Chloé est un animal d'apparence assurée et classe. Il ne faut néanmoins pas tirer de conclusion trop vite à son sujet. En effet, derrière ses Docs et ces tshirts pour hommes elle cache un mental fragile et complexe. Avant de procéder une analyse plus approfondie sur la pensée d'une Chloé voici quelques informations indispensables pour mieux la comprendre.

Éléments contribuants à ses besoins primaires:

-Appareil photo. (CLOPIC.)
-Cheese cake, foie gras, chocolat. (nourriture principale.)
-Musique. (oui, en fait c'est pour ça que je t'ai demander ta musique préférée, fine approche n'est-il pas?)
-Amies. (la Chloé est également l'une des meilleures amies que la terre puisse vous donner.)
-Fierté.
-Écriture. (c'est joli ce qu'elle dit ma Chloé.)

Bon, voilà c'est pas mal comme entrée en matière.
Nous pouvons également parler des différents mâles en chaleurs apte a lui plaire.
-L'homme je-vis-caché-et-j'ai-un-tempérament-pourri-et-j'vous-emmerde-un-peu-beaucoup. (espèce disparue a ce jour, il reste cependant quelques animaux survivants, cachés aux alentours de Bois Colombes et La Garenne...)
-Le BG-yeux-bleus-cheveux-noirs-et-vas-y-qu'tu-matte-mes-tatouages-sur-mes-petits-bras-d'homme-pesant-dix-huit-kilos. (Encore une fois, je vous demanderais de vous référer a Kaboom, meilleur documentaire a ce jour en matière de BG-[...]-kilos. -nooon je suis pas fainéante mais c'est long d'écrire tout le nom!-)

Pour compléter cette fiche de présentation, ajoutons que la Chloé est un animal hibernant en hiver, période pendant laquelle vous la retrouverez éventuellement effondrée sur un canapé devant les Simpson.

La Chloé. Elle passe des heures à vous contredire la Chloé, des heures à vous convaincre que la terre ne tourne pas autour de votre nombril, et ça vous fait du bien. La Chloé c'est comme une claque, un vent du sud, un verre d'eau dans la figure. On s'étonne, puis on réfléchit. On réfléchit parce qu'elle dit vrai la Chloé, elle est franche, elle pense et elle donne. Son attention, son écoute, son avis, sa présence, elle est toujours là, et on se déteste a l'idée de ne pas lui rendre cette présence. La Chloé c'est une étoile sur un fond noir, et elle, elle regarde le fond noir. Elle ne se doute pas une seconde qu'elle brille, pas une seconde qu'elle est regardée par la plupart des personnes autour d'elles, admirée. Elle réfléchit sur le monde, sur la terre qui tourne. Elle se demande bien ce qu'il cache ce fond noir. Elle apprend à travers les autres une vie qu'elle vit seule. Elle est indépendante. Elle débute ma Chloé, elle a peur et elle doute, elle doute de ses réponses et de sa répartie, elle doute de l'affection d'un gars qui la préviens quand il n'a plus de crédit, elle doute d'elle. Toute entière. Elle peut se détester, mais je jure de l'aimer assez pour compenser cette faute. La Chloé n'est pas une erreur, c'est une exception, c'est une rareté, c'est une énigme, la Chloé on cherche à la comprendre. Mais sa pensée est trop vaste. Arrêtez vous une seconde. Et voyez comme elle est belle, notre Chloé. Voyez un peu. Comme elle avance, comme elle combat. Elle devient un femme. Je m'fiche qu'elle l'ignore ou qu'elle le contredise. Parce qu'au fond, l'une des plus belle chose que l'ont m'ai jamais donnée a voir, c'est une Chloé. Ses yeux plein de profondeur et ses traits d'une sagesse prématurée. Son sourire fou et ses doigt de pianiste. Sa voix calme et posée. Et la noirceur ambiguë de son âme. Et la beauté délicate de cet ensemble de petites choses, qui forment un tout. Un tout petit bouton de rose, sur le point d'éclore.

Toute ressemblance avec la réalité est bien évidemment fictive.



SI VOUS AVEZ DÉJÀ VU, OU VOYEZ UNE CHLOE, MERCI DE ME CONTACTER AU 0612345690. (si vous tomber sur mon répondeur, laissez un message dans lequel vous indiquerez le lieu, la date et la durée de l'apparition.)


Appel à témoin : la Chloé est une espèce malheureusement très rare, d'une franchise à toute épreuve, si vous êtes un jour confronter à une femme de cette classe et de cette grandeur, il vous sera prié de la traiter avec un maximum de galanterie, surtout si vous êtes brun avec des tatouages et des yeux bleus, vous s'rez bien accueillit.

Multiples citations de la Chloé:
(Source: portable d'Agathe Quintin, mémoire d'Agathe Quintin.)

"Tu sais, l'humain ne peut être rien d'autre qu'humain. Et le pire, c'est que l'humain qu'il est reste le même, dans sa différence, dans sa bulle d'individualité."
"Super fucking cute."
"Imaginons l'imposibillité?"
"Ma réalité sonne plutôt vraie."
"Répond moi en mode explication, pas vendeuse de sexe."
"Avec ses robes.. On dirait qu'elle a bouffé un arc-en-ciel!"
"Jeanne, t'as sorti le gâteau du four Jeaaanne?"
"On a de la farine.. PLEINE DE COKE!"
"Pourquoi a chaque fois qu'on se voit ça se termine en expérience bouffe bizarre?"

Sources : mon coeur, mes doigts, qui pianotent plus vite que l'éclair sur un clavier d'amour, par une Agathe qui voit trop grand.

Pour noël, a la FNAC-motions, rayons des sentiments, ma Chloé, je t'offre mon amour, ma présence, ma bienveillance, et le souhait que tu es la meilleure vie qui soit. 

"Tu sais Agathe (blonde), c'est dur a expliquer, mais elle est moi, en surface on se ressemble tellement, alors qu'en réalité, enfin en profondeur, on est tellement différente! Mûres, sur des points opposés, et différemment. Elle m'agace, dés fois, parce que je sais qu'elle a raison, mais sans elle et toi, j'aurais pas tenu cinq minutes hier.."
"Je t'aime Agathe, même si on pense pas la même chose tu sais."


"Les choses s'annoncent assez étranges.
Petites morts dans des lits musicales
Alors on dirait que je suis quelqu'un que je n'ai jamais rencontré.

Tu entendra seulement ces crimes élégants,
Tombant dans tes oreilles à partir de centimes criminels
Ils répandent des choses sans fondement à partir d'une jolie bouche."
(Panic! At The Disco- That green Gentleman.)

Chante Chloé, si c'est ce que tu veux faire, hurle, plains toi, fais ce qu'il te plaît.

" JE T'AIME "

1,2,3 surprise!



JOYEUX NOËL, CHLOE.
TON AGATHE, QUI T'AIME.

vendredi 23 décembre 2011

Les rêves, au final, c'est pas vraiment ce qu'on a vécut, c'est ce a quoi on a pensé toute la journée. Ce qu'on a vécu dans notre tête. J'avais jamais rêvé de Raphaël quand on était ensemble et le jour ou je pense a lui.. PAF! Pareil pour Jerem, enfin vous me direz, en deux ans, pas la première fois qu'il apparaît dans mes rêves. Première fois qu'il y est bien rasé par contre. (?!)
Le réveil, c'est joli, il parait. Quelqu'un qui se réveille. Je me rappelle de Vincent qui se réveille, parce que j'ai les pieds froids. C'est vrai que c'est beau. Un amoureux qui se réveille, au contact de votre peau glacée. Les cils qui battent et le regards perdu vers les dernières parcelles d'un rêves qui s'éloigne, c'est joli. Le sommeil, c'est beau, c'est adorable, ma meilleure amie qui respire trop fort, Alizé qui m'ordonne de fermer ma gueule en pleine nuit, Jeremy qui s'endort. C'est joli, le sommeil, c'est paisible et pur.

Pour arrêter de raconter tout les trucs les plus gnangnans de l'univers je vais arrêter ce message. Interdit de dire que je suis la fille la plus fleur bleue de l'univers, il est midi vingt et je me suis réveillée avec la voix de Charles au téléphone. Parce que c'est chouette, les appels réveils. <3

ZOUBI.

jeudi 22 décembre 2011

C'est d'la folie. Pure, pure, elle s'envole, et tu l'attrape juste, juste avant qu'elle s'écrase. Au pied d'un pouce géant, au pied d'une montagne de souvenir. Les souvenirs. Comme un bouquin que t'ouvre pour refermer, que tu referme mais que tu n'ose pas déchirer, tu le range dans un coin. Au coin du feu, prés d'une chaleur incertaine, ou je réchauffe mes mains, ou je glisse mes doigts, sous ton tshirt trop serré, prés de ta peau, toute chaude et toute douce. Douce comme l'odeur des feuilles mortes que l'ont brûle en automne, mais l'automne c'est fini. Et l'hiver ça commence, et les journées sont trop courtes, et ton étreinte est juste assez délicate pour me retenir.
NON.
Non, pars pas, pars pas. On se reverra? Je te perds? Je te perds.. Non, non. Tout ce que je désire c'est t'avoir. Juste te garder. Je te garde hein? Garder des gosses, le soir du nouvel an, avec un gars qui s'appelleuuh.. Josselin? Chercher vos initiales au fond de mon crâne. Chercher le sens du sens de la vie. Chercher le mascara, trouver un badge, l'accrocher à la vache punk qui me sert de trousse, oublier de mettre du mascara. Remonter ma jupe, comme ça elle est trop courte, et maman va râler, mais moi je vais y aller comme ça. VOIR CHARLES. (<-- Parce que j'ai combattu pour en arriver là, bordel de bordel.) Manger, manger, beaucoup trop, j'avais dit que je mangerais pas, et.. OH! Trop tard, j'ai a peine cligner des yeux, que j'ai tout avaler, je vais me peser. 48. Tout va bien. Demain je mange rien. Et après demain. Et parle moi!

Haha, mais c'est juste orgasmique ma vie. Vous trouvez pas?
J'ai décider d'être heureuse, de sourire, aujourd'hui. J'ai décider de pas penser. Pas penser tout court. Sourire bêtement, la fête foraine, le fard à paupiére, et mes lévres cuivrées, et un recourbe-cil qui serait bien utile. Et Julie London qui chante, et mon livre du docteur avec un sens de l'humour. J'ai décidé de pas manger, aujourd'hui. Je ne comble rien. Il n'y a rien a combler. Plein de choses autour de moi. Il y a Charles, que j'vois demain, Raphael, que j'veux plus jamais voir, Raphaël qui veux pas me voir, Chloé qui voudrait vraiment me voir, et que je voudrais vraiment rassurer. ''non, non, non, tu n'es pas ce que tu crois être." Agathe et son quinze de moyenne, Agathe qui m'agaçe et dont je ne pourrais pas me passer, Agathe, sans qui je serais loque, Agathe sans qui je ne serais pas en aussi bonne santé. Charles qui me manque quand même. Tous, ils me manquent.

mercredi 21 décembre 2011

Tout ça, c'est n'importe quoi, hein?
Nous deux, et nos yeux, et nos lèvres, elles se sont touchées?
Putain de bordel, t'es vraiment con. J'veux pas être la deuxième t'entends? J'veux pas être celle la, c'est juste.. hors de question Jeremy. Me traite plus jamais de cette manière. Embrasse moi, je ne serais jamais ton amante, je m'y refuse. T'as aucune idée de ce que tu me fais. Tu sais même pas. Tu es la pire des drogues. La drogue calme. Mais je peux pas. Je peux tellement pas, chéri. Me passer de toi. Laisse moi chialer dans mon coin bordel! Laisse moi te détester. Mais s'il te plaît reviens, m'oublie jamais, oublie pas. Me laisse pas partir, me laisse pas. Retiens moi, je ne veux pas m'enfuir, mais on est obligé hein? J'arrive pas a croire que tu me fasse chialer, connard de merde. J'arrive juste pas a le croire. J'arrive pas a me remémorer tes lèvres, putain. J'y arrive pas. Je me rappelle d'une décharge électrique. Crève, crève, et je crève avec toi. C'est pas de l'amour ça? Hein? Non, non. C'est trop confus. Je ne t'aime pas d'amour, mon amour. Je t'aime. Je t'aime plus puissant que les vagues, et plus profond que l'amour. L'amour, c'est une écorchure. L'amour, c'est violent, ça blesse, l'amour, on s'en remet, mal, on crie, on pleure beaucoup beaucoup, et on y arrive. On se relève. Tu me fais pas mal, j'ai l'impression de mourir. Je suis trop bien. Je me complaît trop. Je fais ce que je veux. Je peux voir d'autre garçons. Je te dirais pas que t'es le garçon. Tu le mérite pas. C'est même pas réciproque. J'm'en fou, et c'est pas vrai. J'aimerais bien. Mais tant pis. Tu vois? Je sais même pas si j'ai mal, je sais pas d'où ça sort, ce mal-être. Mais je suis pas si bien. Tu sais pourquoi j'aimerais être la fille. Tu le sais? Parce que tes baisers, tes mains, c'est trop bien pour être vrai. Tu sais pourquoi je le serais pas? Parce que c'est juste assez agréable pour être impossible. Impossible, et tout, tout prêt, je l'ai toucher du bout des lèvres, ce garçon, j'l'ai caressé du bout des doigts. C'est pas de l'affection, c'est même pas charnel. Je ne veux pas faire l'amour avec toi, je veux pas être obligée de m'inquiéter quand tu vas voir une autre fille, j'm'en fou, baise la, chéri, là n'est pas le problème. Le problème, c'est la petite chaîne qu'on s'est créé. C'est ma tête toute vide, toute remplie, c'est mon coeur, épuisé de penser à toi, c'est une énigme permanente, ça plane dans l'air, c'est délectable. On savoure. C'est quoi ça? J'crois qu'un de mes principal défauts c'est de pas réussir a nommer ce que je ressens. Mais voyez un peu quel coco on m'a fichu dans la gueule! C'est pas comme si j'avais d'mander une chose pareille, c'est pas comme si au fond je t'adorais. Ouais, vraiment je t'adore, je t'aime, c'est de la folie. Quel con. Quel idiot, j'pourrais te faire tout les reproche du monde, un par un, dans l'ordre alphabétique, de croissance, d'empathie, et de ''détestabilité". Je ne devrais pas être aussi butée hein? Écoute ça, je t'aime gros con. Et c'est comme ça, et je refuse de tomber amoureuse de toi.
J'suis sûre de rien, tu vois je vide ma tête dans ce message, une journée de réflexion, une soirée d'attente, une heure de déception, une minute ou je craque, un instant ou j'hésite. Et voilà trop tard. Un jour je t'enverrais ce message, tu le liras, et je t'interdirais de rester de marbre. Je t'interdirais de repartir, de me laisser, parce que rien que d'y penser les larmes montent. Et qu'elles n'ont coulées qu'une fois au final, et que c'est bien suffisant.

Me refais plus jamais pleurer.

Ou alors de bonheur..

dimanche 11 décembre 2011






Si un jour, il me venait a l'idée de me mettre en chaussette en plein Virgin, de monter sur une échelle trop haute, de courir après le temps, courir pour te voir plus vite, d'aimer ton sourire, de chanter Let's do it un peu trop fort, faire la course sur l'esplanade, faire un câlin sur les Stray Cats, essayer un t-shirt barbapapa, oublier la pudeur, oublier la honte, t'aimer beaucoup trop fort, repenser a Agathe et éclater de rire, hurler kiwi, puis sauter dans les bras d'un inconnu, traverser un stade de foot en soutien gorge, devant l'intégralité des élèves d'une école primaire, avoir un amoureux complètement fou, être malade de l'intérieur, mourir tout simplement, de ton absence, mourir de ton amour, mourir de ta puissance, crier, parce que c'est comme ça, jouer de la harpe, monter sur des creepers, chanter dans Paris, échanger des blagues de shtrompf avec des bénévoles de sida-action, se faire applaudir pas les clochards, enlever ses vêtements, plonger dans la mer glaçée de bretagne, sous-vêtements et mois de janvier, danser sur l'esplanade Gaumont, manger une banane pendant l'exercice de mise en suretée, ne pas réviser mes maths, faire de l'esprit a un singe, hurler sur des moutons, faire l'amour dans une maison abandonnée, crier, crier, crier, ah oui, c'est comme ça. Et puis, te serrer, alors que je ne devrais vraiment pas, penser au choses interdites, aller là ou il ne faut pas, trembler de bonheur avec toi, dessiner le lapin qui joue du jambo avec le pied, se rouler dans le sable, être une enfant, rire trop fort, aller à la piscine, mais en faite, non, avoir une meilleure amie qui se masturbe avec une photo de contrebasse, et qui traumatise Aurélien, faire des gateaux spéciaux, des batailles de farine, de peinture, des knakis blondes, avoir du vernis jaune, avoir un pote qui porte du vernis jaune, mettre trois ours en guimauve dans sa bouche, s'ettouffer, pleurer de joie, courir, le rejoindre. Oh et rire, encore et encore, avec Agathe, Jeremy, avec toi.


Éclater de rire.
Éclater d'amour.
Éclater de joie.
Éclater de vie.