lundi 9 janvier 2012

L'air toujours complètement absent. Évaporé, un léger nuage de fumée blanchâtre. Une cigarette au bout de lèvres entourées d'une barbe naissante. La conviction qu'il ne voit personne. Le regard ailleurs et ses mains que j'ai fixées. ''Non. Arrête. Ça va se voir, hein.'' Une mèche blonde sur le front. Un sourire trop joli pour être vrai. Un portrait trop transparent pour être vu. La discrétion qu'on remarque. La tête blonde parmis la foule. Le simple fait de se tenir droit. On l'a vu, et on ne le lâche plus. Des yeux. C'est presque inhumain. Une perfection imparfaite par tant de beauté. Des habitudes auxquelles on ne s'habitue pas. Un corps trop blanc. Tout blanc. Blanc malade. Blanc ivoire. Mais le plus fort que je n'ai jamais vu. Des bras auxquels je m'accrochais.

Cette impression de tomber dans le vide. Un souvenir, comme ça. L'espoir, qui se minimise. Un grand trou, ou il faut jeté toute ses idées pour se rendre compte qu'on va mal. Ça déborde et j'ai peur. Peur de me rappeler trop bien de tes baisers. Par terre, sous une douche, dans les fleurs, sous un plaide.

Attends, j'ai une surprise, ferme les yeux.
Je ne veux pas croire que c'est impossible, mais je sais que si c'était le cas, ces souvenirs seraient moins douloureux. C'est peut-être bien, de pleurer, d'avoir mal. Tu m'as fait pleurer en pleine rue. Tu m'as déçue, je m'en rappelle, j'étais tellement déçue.

Tu fais tout comme il faut, tout en gâchant tout.

Mais moi, je ne te laisserais plus tout gâcher.

"Viens chez moi mercredi prochain."

Courage, courage.

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