jeudi 27 décembre 2012

le radiateur de la salle 97.


J'ai bien peur qu'à l'heure qu'il est, les trains ne passent plus. Les lumières ne s'éteignent. Sans faire d'histoire, il l'a suivie, juste parce qu'elle était là et lui aussi. On pourrait la raconter un millier de fois, cette histoire. L'histoire des rails et de la pluie, qui sans jamais aucun bruit, avaient pris la nuit. En otage, c'est certain, cela faisait déjà un tas de nébuleuses, qu'on les distinguait morts. Au fond d'un ciel de marécage. Ça se termine par un oubli, incertain, que l'on serre comme une télécommande.
On entend presque les oiseaux se plaindre de la pluie.
Une patte, et le sang qui palpite, c'est cette mauvaise émission d'un coeur qui vous caresse la joue en pleurant. C'est toujours la même chose, je voudrais être libre, on ne le sera jamais. Comme il est loin, le futur qu'on rejette. Je pourrais le toucher, mais c'est aller trop vite, tu n'es plus là, et la lumière est éteinte. Bientôt j'ai peur, et puis j'arrête de vivre par procuration. Je laisse le temps agir, comme on le fait si bien quand tout le monde dort. Personne ne viendra parce que, le sommeil les tiens et les enferme. On pourrait regarder les étoiles, comme des pauvres cons. Je veux des grands projets, de la beauté, je veux un but, j'en veux plusieurs. Je veux de la splendeur. Je veux des amants et de la dentelle, je veux des seins et des envies.
Il faut vouloir, pour pouvoir mourir d'envie de rien. Je meurs de t'attendre mon amour en fumée. Fuligineux, sous tes portraits de fusains, je voudrais, s'il te plaît, donnes moi des rêves, laisse moi mourir en eux, brise les, et je veux vivre, comme personne, jamais, parce que je suis plus libre qu'eux, tu n'as qu'a venir, je t'attends.
C'est trop vite, seize années, parce que je les ai oubliées. Je ne les vois même pas, il pourrait y en avoir cent.
A l'article de la mort!
Ce sont les rides glacés du futur qui traversent le temps. D'un cancer, car tout nous tue et nous achève. Mais ça n'est qu'un début, il suffit de sortir, d'acheter. De pousser plus loin les portes du super marché qui s'entrouvrent sous vos pas. S'il te plaît, ne me mange pas. Il y a tellement de choses, tellement de bouffetances, je pourrais les avaler, je pourrais juste manger, mais il y a d'autre choses a faire?
Dans un grand fast-food, avec des frites, qui sentent bon comme rien d'autre. Et des sandwich, ceux qu'on croque avec un goût de plein. Le ventre rempli. Qui se gonfle avec la nourriture. Avec le vent qui souffle et passe sous, dedans, dessus votre diaphragme. Et ce petit ventre, ses soupirs qui le remplissent. Plein de caresses imaginaires qui lui murmurent des mensonges au chocolat. Tout va changer ici, on va se marier.

samedi 15 décembre 2012

Y a des filles, comme ça c'est misogyne.

C'est bien plus passionnant en arrière, quand les dialogues sonnent faux. Ne parle pas. Magnifique toi. Merveilleux dans tes mains qui prennent racine. Alors, moi et mes hormones on va t'aimer. Longtemps, du fin fond de notre coeur.
Oh, c'est difficile, de ne rien avoir à dire. Il faut créer des phrases.



Chausson, c'est toi?

lundi 10 décembre 2012

J'ai mal, Bob.

On s'ennuie, quand il fait froid, on oublie. Et on a juste le temps de se compter, partir. Tourner le dos, ou cracher. On pourrait danser pour toujours, je suis toujours là. Je ne pars jamais. Je suis toujours là. C'est répétitif. Il faut respirer, manger, de nouveau respirer. Il faut rencontrer, sourire, arrêter, faire pipi, et puis se doucher, il faut sortir dans la rue. Il faut avoir envie. Se déplacer. Il faut marcher, écrire, il faut encore respirer. Après il faut choisir. Plonger dans l'eau, battre des bras. Il faut en avoir mal. De se tenir debout. S'écrouler. Continuer de respirer. Sourire d'y arriver. Sourire d'aller plus que bien, tout le temps. De temps en temps il faut s'arranger. Alors on pleure, parce que c'est comme ça qu'on fait, quand on est triste. On rit, parce que c'est crade. C'est salé. On rigole jamais assez fort. On a peur de mourir de rire, pour de vrai.
Mais ça serait trop nul.
On prend le temps de respirer, encore. C'est joli. Il y a des écrans et de la peau un peu partout. Contente, heureuse. Puisqu'il en faut peu, il ne faut rien du tout. Avec des disques et des mains, il faut juste penser tout fort. Il faut boire de l'eau de source. Vivre avec un coeur et des poumons, poupette, c'est comme ça que ça marche.

BIM.

dimanche 9 décembre 2012

C'est mon anniversaire.

Mais non, mais non. Ça ce n'est pas de la poésie ma grande, c'est de la publicité. Tu n'as pas mal d'autre chose que de te vendre. Encore, et encore. Tu as mal de vide. Tu ne ressens simplement rien. Car c'est le néant, qui touche et atteint tout les coeurs de cette terre. Mais c'est plutôt difficile de s'imaginer s'en venter. C'est assez compliqué de cerner ces phrases d'auto-complimentation, pleines d'empathie envers soit-même. On raconte comme il est dur d'avoir seize ans. Comme il est dur d'avoir un vagin, de voir les garçon se pavaner, les pantalons plein de zizis, les yeux pleins d'années. On s'empêche, douloureusement. Comme il est malheureux, comme il est dramatique d'être jeune. Bien trop pour se laisser aller, juste assez pour en mourir d'envie. Je pourrais te dévorer, passer mon temps à te chercher, parce que c'est beaucoup plus simple. Et j'aimerais être un animal, mais surtout pas un merle.
Il faut regarder ailleurs, il faut s'oublier un peu et s'attendre. Se rencontrer des milliers de fois. Se haïr, se marier et avoir des enfants. Se séparer, divorcer. Il faudrait mourir. On pourrait crever sans s'être toucher, toi et moi.
Je voudrais t'oublier le temps de me laisser aller. Mais je t'aime un millier de fois trop grand. Alors j'essaie de nous mentir, et tu le sais. Alors j'ai mal et je m'en veux. J'oublie qu'on est plus moches que les autres. Je voudrais te serrer. Je voudrais les serrer dans mes bras. Je suis une adolescente, et je suis accro a plein de chose que les adolescents aiment.
Et je suis folle de mon corps, je suis folle de te plaire.
Et il faudrait résumer, la dureté de la vie. Il faudrait comprendre, essayer de vouloir. Grandir, sans jamais vraiment se décider. Comme il est confortable, insupportable, comme on est laid et pas fini.
J'ai essayé, un million de fois, avant, je n'avais jamais lu, je suis belle, ça ne fera qu'empirer. Tu verras comme tu me voudras et tu m'auras pas. Je pourrais me défendre, on pourrait s'aimer en rêve et pour de faux. Ça fait joli d'être amoureux. C'est plus facile d'imaginer du sexe. C'est compliquer de rêver.
Ça fait mal, j'ai plus faim.
Ça fait mal, tu m'fais mal.
Je pourrais résumer ma situation comme tout à fait normale et blasante.
On s'aime tellement qu'on se déteste. Nous, moi et mon corps. Qu'on se connaît pas tout les deux. Qu'on oublie chacun notre tour a quoi on ressemble. Moi j'oublie qui je suis.
Et qu'est-ce qu'on fait là?

mardi 4 décembre 2012

C'est compliqué, d'expliquer, qu'au fond, on s'en branle. D'à peu près tout sur terre, Maman. Je m'en fou. Je suis juste heureuse et triste. Je réagis ou je m'adapte. En fonction de moi et moi-même, de mes boutons et de mon ventre.

Alors puis-je avoir votre attention, le temps de rigoler, un peu, de s'echauffer.
Détendre toute l'intégralité de son corps, regarder profondemment dans les yeux. Bonjour, j'aime beaucoup vos dents, mais il manque quelque chose. Quel dommage, c'est fabuleux! J'ai justement ce qu'il vous faut.
I'm a sucker all I gotta say.
Bonjour. Comme on s'en doigte, de tes yeux vert, sale conne. Comme personne ne te regarde, mais comme t'es seule! Pleine de rien sur le dos, ça fait mal? A l'aisemment. Comme on aime pas. Ils t'ont dis de ne pas mourir, tu dois tenir le coup. La vie et chouette, ici? On s'amuse bien dans les couloirs de Camus? T'es poilue. Y a du vin, du raisin et des chèvres. Tout doucement, ta vie tourne. En rond.
C'est joli, la gastro.

Chutchut!

jeudi 15 novembre 2012

naive-the kooks.

J'y pense et puis j'oublie.
Tu voudrais venir avec moi? Je veux dire, quelques jours. Le temps de se retrouver. De se sourire.
J'y ai pensé, longtemps, sans m'arrêter.
C'est la solution, la plus sûre, le train, avec ses roues et sa forme.

Alors, quand il y a trop de lumière, dans une pièce pleine de vide. Il faut juste écouter, l'incroyable talent, de l'exécrable amie, qui se repend sur le sol. J'essaie juste de t'aimer, j'essaie juste de te regarder. J'essaie simplement de partir. C'est plus compliqué que ça, il y a des couplets, un refrain, des pirouettes. On essaie tous de s'enfuir, vers autre chose, avec des valises pleines d'inutiles affaires indispensables. Parce que je mourrais avec toi, je me décomposerais. Je passe mon temps à attendre qu'il en passe, qu'il en écoule, miette par miette. Et je te jure, jusqu'à maintenant, et aussi d'ailleurs.

Je pourrais t'aimer, t'emporter dans ma valise, a travers d'autre pièces, dans une maison sans murs, quand les visiteurs glissent. Je pourrais t'oublier, te mâchouiller, te recracher. Mais j'essaie juste de t'aimer. De toute les façons, car il n'y en a pas.

Mais qui es-tu pour me faire pleurer? Qui es-tu pour me toucher? Du fin fond du plus profond de moi.
Je veux que tu ailles. Je veux que tu souries.
Je veux que tu ries. Que tu oublies le reste, parce qu'il n'y en a pas. Parce qu'on pourra le construire, ça n'a pas d'importance.
Et je veux te chanter, je veux te sourire. Je veux te voir, te garder sous le bras. Sentir que tu ne pars pas.
Je veux pas que tu t'inquiètes, parce que moi je le sais que ça ira.

Tu es la mer et le soleil.
Et il y a toujours du soleil.

samedi 10 novembre 2012

To do. Heure normale du pacifique. Alone.


 



Junk of the heart, is junk in my mind? So hard to leave you, all alooone.

Je rêve que tout réapparaisse, bordel.
Billy Ray, et toute sa bande, j'ai du gâteau, j'ai du coca, il est deux heure putain.
Il est tard.
On a peur. Tout va, très.
Très mal.
Il essaieront de vous avoir à l'usure. En fait de vous faire craquer, en réalité de vous tuer. C'est pour ça que j'ai déposé une mini bombe dans le ventre du chat. Vous devez comprendre, vous devez vous préparer. La cuisine est minée. Le réfrigérateur est froid. UNE consigne. Ne pas s'introduire dans le réfrigérateur. Je ferais vite, c'est une question de jours. de semaines. J'ai tout prévu depuis toujours. Il y a des Happy Meals sous les tapis. Du quatre quart dans vos cheveux, du beurre sur votre visage. La blonde va vite se déshydrater. Il faudra lui injecter de l'eau sans sucre par les yeux. C'est comme le coca-zéro, en moins cancérigène. Une sorte de laxatif. Restez fort, restez digne. Restez propre à coup d'acide et de surprises. Hors de questions d'abandonner, les enfants je vous aimes fort. Pour toujours je serais dans vos coeur.. Et si dieu choisi de me retirer la vie... -début d'une musique forte en émotion style secondhand serenade- sachez que de la où je suis je veilles sur vous..Tout contre vos coeurs.
Il y a cependant quelques révélations que j'ai à vous faire pour m'assurer de votre survie: - Gerbita n'est pas en mission secrète pour le gouvernement, elle est morte samedi dernier sous mon pied.
- Claude François et Jésus sont une seule et même personne.
- Pinnochio est un vrai petit con.
-Tom Waits n'est pas vraiment, enfin pas totalement une divinité divine.
Le vie, c'est comme un long fleuve pas tranquille les enfants.

Andddd remember. La petite cuillère est une arme dans la mesure où vous savez l'utiliser. A ne pas employer à mauvais escient. On évite le suicide, les copains, c'est méchant pas drôle, bobo. Il est préférable de vérifier le pouls de vos petits camarades toute les heures, un petit malin fait de la tachycardie ici je me trompe?  Bien. Je tiens à vous prévenir, je pourrais revenir.. plus tôt que prévu. Mais pas de panique! J'ai mis au point un système de communication infra-rouge. Le principe est simple. Démonter le coeur du réacteur du micro-onde, le jeter dans les toilettes, tirer la chasse d'eau, attendre. Au bout de quelques semaines devrait apparaître un message que vous pourrez lire à travers le papier toilettes.
Il est très important que vous restiez dans les toilettes le temps que le message s'envoie et finisse par recevoir une réponse. Temps estimé de quatre à cinq semaines.

([auto-flagelation: il est tard, et je fais tout plein de fautes, ayez.. pitié? ciao.])

 

D.B.

Il est vrai qu'il est compliqué, hasardeux voir completement impossible de s'endormir. Les soirs, où peut-être il y a trop de choses à l'intérieur d'une tête. Une tête qui va exploser. Une tête qui a arrêté d'essayer de comprendre, de suivre. Je te demande juste de te reposer. Parce que je me rapelle de ces soirées ou tu souriais avec la plus belle des sincérités. Je me rappelle que je t'aimais. Et je sais que je t'aime toujours. Si on oublie tout ces problèmes, tout cet argent, toutes ces peurs. Qu'il est bon d'être chez soit. Qu'il est bon de ne pas penser, plusieurs heures dans la journée, qu'il y a un après, des enfants. Je te demande d'être naïve. Le temps d'une période. Le temps de te remettre. Je te demande de revenir, dans la rue, quelques soirs. C'est plus autant qu'avant, mais pour moi, c'est toujours important. C'est toujours grave que tu pleures. C'est important pour moi et pour tout le monde. C'est une personne de plus à aimer. Mais quand on aime et même, quand on s'en rend à peine compte, il est malheureux de le découvrir par la peur. Et je m'en excuse. Je suis désolée de ne pas avoir réaliser plus tôt a quel point tu es importante. Pour moi et tout le monde. Tu es belle et tu souries. Au final c'est aussi simple que ça. Être belle, sourire. C'est quelque chose de merveilleux, ça, la musique, les mots, le rire. Se rendre heureux, par le simple fait de respirer. Sans que rien de chouette, n'arrive. Sans attendre, quand ça arrive tout seul. Personne ne se demande pourquoi. J'espère simplement te revoir sourire comme avant. Ou même autrement. Mais sans malheur.
Il faut dormir, car la nuit fait peur et agite, quand les draps sentent ailleurs.
Il faut guérir, puisqu'on t'attend. Puisque tu comptes. Puisque tu peux.
Parce que t'es forte, même au fond d'un lit, tu es courageuse. Même en dormant, même sans sourire, moi je le sais. Je le vois et je te crois.
Alors je vais vraiment attendre que tu reviennes.
Et j'ai pas peur.

Agathe.

dimanche 4 novembre 2012

jouleuse, fabunée!

10:35-Réveil de la belle endormie.
10:36-Claque dans la gueule du petit frère. (en fait je lui est tapé le bras, seulement, je suis quelqu'un de théâtral  et puis j'étais très enervée.)
11:00-Levation. Décision ultime de ne pas prendre de petit déjeuner. (Non, inutile d'insister monsieur le ventre.)
11:00-Traînation de la moche adolescente dans la salle de bain. Regardage d'aisselle. Pas de poil, chouette chouette, réjouissant!
11:08-Petits regards sexy de l'adolescente sale et a moitié nue à son reflet lui aussi assez sale et nu.
11:30-Lavation. (qui s'oppose en fait a levation qui consiste alors a lever son gros cul de son lit. alors que lavation c'est juste de l'indien latin ancien pour dire qu'on va s'laver.)
11:55-Descente lente et perilleuse vers le salon. Premier chat décédé. Amen. (remarquez que l'emploi du mot premier vous fait perdre toute surprise quant à la mort d'un second chat.)
12:15-Départ pour le Macdo.
12:45-Arrivage pour le Macdo.
13:00-On s'assoit à côté d'un gamin visiblement venu accompagné de son pyjama. (non pas visiblement. en fait ce môme était vraiment complétement en pyjama au Mac Donald.)
14:00-On s'en va. Et puis on écoute Manu Chao. Alalaqu'ilestbeauestfortceluilàlàlà.
14:30-Regarde Bridget Jones for the first time, ohlalay.
15:00- Rigole.
16:00-Fini.
16:01-Sortie du véhicule fesse out of the maison. Oh, bah, mais c'est un chat?
16:02-Bah il est mort, là y a pas de doute.
16:03-Tristesse.
16:03-Va manger une crêpe.
16:55-Entreprise de devenir une grande pretresse de l'aquarelle.
18:45-Entreprise terminée.
19:00-Ramen.


samedi 3 novembre 2012

SANE, SANE, THEyy'RE ALL INSANE.

Moi je m'appelle Agathe, et mon pyjama pue la transpi. Je rêve d'Al Pachino et d'une robe en velour mauve. Je rêve de partir dans la gloire et l'amour. Je rêve d'un tas de truc dans le noir qui me fait peur. J'ose pas éteindre, y a des mouches mortes, des bruits et des formes. J'ai peur d'une femme ou d'un homme devant moi le soir. J'ai peur de trop d'espace qu'on ne rempli pas. Je suis terrifiée quand on me demande de parler d'après, je suis muette quand c'est avant. J'essaie pas de sourire, ça vient tout seul. Et j'agresse et je défend, sans douceur avec les dents. Pleine d'assurance tombée du ciel dans un corps qui nie tout. Je mords bien fort, et je fais peur aux gens. Alors on s'éloigne ou on se colle contre moi. Et j'aime encore avec les dents tout ceux qui s'y sont frottés en souriant. Je les chéris plus que tout au monde et encore après. Je les agresses de partout, et après je dis pardon en les aimant. Et souvent je les aime juste sans m'excuser. Je parle peu, quand on m'a rien demandé, et j'aime pas trop qu'on me demande. Ma maman dit souvent que je suis pas bavarde, qu'elle m'entend plus souvent chanter. Mais elle le dit en souriant. Je l'aime et je les aimes. Mais seulement eux sept. J'aime aussi des petites filles et des petits garçons. Quand ils parlent je sais jamais quoi dire mais je réponds toujours. Je pense qu'il y a peu de chose que j'aime plus que le Rockabilly. J'aime aussi le sexe. Et j'aime aussi beaucoup la grenadine quand elle est froide. J'aime la rue St Anne.
En fait y a seulement quelques trucs dont je peux pas me passer. Les humains avec des bites. La blonde avec des docs, la brune avec un bonnet. Mon humain. Un cd, et Paris. Y a seulement deux trois trucs qui me font tenir debout. Celui et ceux qui ont le même sang que moi. Le reste pourrait brûler, je serais simplement triste.
[Eminem]When I was just a little baby boy,
my momma used to tell me these crazy things
She used to tell me my daddy was an evil man,
she used to tell me he hated me
But then I got a little bit older
and I realized, she was the crazy one
But there was nothing I could do or say to try to change it
cause that's just the way she was
 

 

vendredi 2 novembre 2012

Dans mes rêves, j'étais ailleurs.
Avant, même qu'on dansait sur la pluie. Même que je t'aimais sur le trottoir. Si difficile de te laisser, quand on espére presque te reprendre. Quand on est juste heureux, quand on espére ne plus jamais bouger. Rester sans vêtements , regarder le chat par la fenêtre. Je pense souvent à toi ces derniers temps, mais jamais tu ne me manques. Je voudrais que tu sois heureux. Je voudrais que tu me sentes vivante comme je te sens. J'espére que t'es pas devenu plus intelligent, parce que je t'aime bien bête. Je rêve de garçons qui ne sont pas à moi, et je devine aussi les garçons qui m'appartiennent. Puis je suis amoureuse d'un beau gars. J'crois que tu l'aimerais pas. Il a un sourire trop large et des lèvres moelleuses. Et il ne chuchote pas. Moi j'aime bien les garçons qui crient. Comme ça, ça m'enerve. Des fois je voudrais juste te parler, mais jamais tu ne me manques. Parce que quand je passe devant chez toi, depuis quelques temps j'oublie de tourner la tête. C'est venu tout seul. J'aimerais te poser des questions. Que tu me dises que tu ne veux que moi. Que tu sois triste. J'aimerais te rejeter. J'aimerais juste que tu sois a moi. Que ça t'embête, que je t'embête. Et parfois j'ai honte, de m'être conduite comme ça. J'aimerais m'excuser. T'expliquer sur le trottoir. J'aimerais courir dans le noir. Un jour, plus tard.
Dans la vie, j'étais changée.

Comme d'habitude.

mardi 23 octobre 2012

t'imagines pas tout ce qu'on peux faire avec un chat.

Recette d'une matinée d'amour et de bonheur:
 
-Un tube de fluocaril.
-Une boite de Frosties. (inutile qu'elle contienne des céréales.)
-De l'eau très chaude.
-Une pomme de terre crue.
 
versez le tout dans un rien. passez le bonjour, à ma soeur, ta mère cette traînée. au bord du précipice des bonnes manières, j'ai touché ton cul, et j'ai groové. regardes, ce son qui frétille, le long de ta peau, regarde, le bout de tes doigts. je sais pas, je regarde la télé et je suis trop souvent couchée dans mon four. j'attends qu'on me donne des patates et du sel, je serais mangeable et dodue. j'attends de croquer ton bidon et de sourire tes dents. je voudrais, peut-être un jour, allez sur une île de chewing gum. je vivrai loin, et on me rattrapera pas. parce qu'on m'aura mangé, parce que je serai trop belle pour faire du stop. alors on m'aspire de l'intérieur. on m'a croquée partout et je suis bien en chaire, enveloppée dans ma peau. j'ai beaucoup de cheveux, je les compte, le soir, ils refusent de le dire. comme tu pues le persil, cochon des mers, j'te regarde et j't'aime pas. mon amour.


lundi 22 octobre 2012

C'est pas de l'art, c'est du yahourt.

Trois choix s'offrent à vous, boire un verre d'eau, embrasser un obèse, tuer un ours.
Vous sortez l'artillerie lourde et choisissez le verre d'eau.
Vous mourrez dans d'atroce souffrance à la suite d'une goulée prise de travers qui ne vous tueras complétement qu'en 7 minutes, 42 seconde et 124 tentatives d'expulsion de la goutte d'eau venue se loger dans votre trachée.
Votre cadavre pourrira.
Il sera mangé par l'ours au bout de 4 jours, 1 heure et 33 minutes.


Vous serez ensuite redirigé vers un endroit appelé estomac, dans lequel vous serez digéré.
En espérant vous revoir au plus vite, mes salutations, AQ.

(c'est encore moi!)

dimanche 4 mars 2012

Good morning!

C'est un petit hôtel dans le.. LALALA.

Je n'ai plus envie d'y croire, je n'ai plus besoin d'y croire. Ça fuse, du bout des doigts. On le décrit, avec une extrême netteté. La vierge du bonheur. Qui a oublier son prénom les copains. Apprenons lui ce qu'est la mort. Allé, allé, ça ne sera pas long. Un couteau. Du business. Un terrible crash, qu'on aurait put éviter, mais qu'on a préféré provoquer. Toute cette fumée! Oh, orgasme de mon coeur et de ma jeunesse éperdue dans des champs presque inutiles. Merde, merde, une procherie. Quelle magnifique caricature de l'intimité, de la détresse du bonheur. Tu t'engouffres dans un chemin qui n'est pas le tien. Tu te laisses aspirer par un air toxique, celui qui tue. Aller, prends toi en main. Souries à la pluie, dis lui que ça va passer, puisque ça va passer. Tu me manques, tu sais.


Toi aussi.


Laisse moi me remémorer.

Maintenant j'ai compris, c'est aussi simple que ça.

Peux tu espérer les yeux fermés? Comme on pourrait baiser un chameau? Comme on pourrait lui régler son compte.

dimanche 12 février 2012

Le couloir de l'oubli. [j'ai décidé d'écrire tout ce qui fait mal, et de le foutre dans le couloir de l'oubli.]

Déambuler, dans le couloir de l'oubli.

Ne retenir que le pire du pire. Pour mieux oublier. Ne retenir que le pire du pire, c'est ce qu'on y fait, dans le couloir de l'oubli. Parce qu'oublier c'est sélectionner ce qu'on retient.

J'ai un peu de mal avec avec la douleur. J'ai tendance à l'esquiver, je dois avouer, que je passe mon temps à l'esquiver, en réalité. A relever la tête indéfiniment. A Virgin, je ne veux plus y aller maman. Jeremy, je ne veux pas y penser maman, Raphael, je ne veux pas le regarder maman. Et je souris, tu sais, quand je passe devant chez lui, quand j'arrive à oublier de regarder sa maison. Quand j'arrive à ne pas y penser. Je ne veux plus penser aux cheveux des Raphaëls, à la tête  de l'un contre le matelas, au sourire de l'autre, non. Je ne veux plus y penser. Ma tête est comme un disque rayé. Tu vois maman? Je prends le temps de souffrir, comme tu m'as dit de faire. J'arrête de sourire. Je baisse la tête et je chiale. Défaite. Bordel, de grosse défaite. J'ai l'impression, je crois vraiment, que je pleure, que je me vide de tout ça. Mais c'est tellement inutile, maman. J'aimais bien me mentir. Je détestais, souffrir en continu. Les gens ne me croyaient pas, quand je disait que j'étais malheureuse. Je vis tous ces chagrins, toutes ces larmes, tout les jours. Parce qu'au lieu de pleurer, d'y penser, au lieu de faire tout ça. Je souffre sans même réussir à me rendre compte pourquoi exactement. Tout doucement. Tout le monde se crée un cercle vicieux au cours du temps. Alors, j'avais le miens, t'sais. Mon cercle à moi. Et puis je suis arrivée au milieu. Et j'étais déjà toute morte. Tu sais morte, sans âme. Je souffrais juste. Plus envie de dire bonjour à Agathe le matin, plus envie d'aller voir les autres pendant les pauses. Plus envie de manger. Agathe, tu pèses 47 kg. Et puis, et puis. stop.
Parce que toutes ces larmes, elles sont minuscules, parce que je ne les ai même pas aimés. Parce que Vincent est là.

STOP.

Je te dérange? Oui, là tu me déranges, oui.

Aller, c'est presque pas fini, c'est presque le début. Sur la voix d'un androgyne, et sous la couette d'un voleur, je vous dédie ce message, à vous, tout les hommes.


JE VOUS ENCULE AVEC MON GOD.
ET J'Y PREND DU PLAISIR.

même pas folle t'sais. nananan.



En vrai tout les garçons sont cons.
Même moi?
Ouais.
Pourquoi?
T'habites loin.
Quoi? C'est pour ça que je suis con?
Ouais. T'es bien, et t'as même pas l'intelligence d'habiter prés. Honte sur toi.

[Je vais quand même préciser, qu'il faut pas prendre tout ce que je dis au sérieux, parce que c'est mal de faire ça.]

Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.
Partir pour un long voyage, pour un nouvel univers. Tout les matins, en se réveillant, tout les soirs, en allant se coucher? Parce que chaque journée est un univers parallèle au précédant. Comme le dit si bien celle qui fait parfois changer d'avis. Mais tout est si relatif, tu le sais?
Toujours en attente du numéro masqué. Je ne désespère pas. J'ai oublier comment on faisait.
Théorie de la relativité: Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels.
J'ai rêver d'un junkie, qui se cousait les lèvres avec des épines de ronces. J"ai rêver d'un ciel rouge et d'une herbe bleue. J'ai rêver de piquants, de cheveux et de cire, dans un pot, d'y tremper mes doigts. J'ai rêver du dégoût, du vomi, j'ai rêver folie. J'ai rêver but, j'ai rêver voeu, j'ai pas rêver cette nuit.

J'ai pas eut le temps d'attraper le souvenir du rêve qui s'enfuit à l'aube.

vendredi 10 février 2012

Je t'aime.

Coulis de pensée, écrasé sur du dur. Écrasée sur un mur. Dures sont les retrouvailles d'une promesse méprisée et d'un mensonge capricieux. Un mensonge comme ça. Juste pour mentir.
IL EST TEMPS D'ÊTRE HEUREUX, MON AMOUR. OUBLIONS-NOUS. OUBLIES-MOI. 
Prends une grande goulée d'air, et replonges la tête dans l'eau, les hommes sont des poissons. Il y a tellement d'eau autour d'eux, qu'il ne voient jamais les larmes qui débordent des yeux. Alors, les yeux de l'humanité sont débordant de larmes. Les hommes vivent dans leurs propre eau. Ils ne la voient même plus, certains arrivent même à être heureux, quelques milliards de secondes, dans cet océan de lamentation. On trouve un peu de tout. Même des éclats de joie, quelques brins d'amour, de la poussière de souvenir, du désir de maintenant, de toujours, de jamais. Des vagues de plaisir, qui font vibrer le corps, et qui défient l'esprit, l'esprit qui meure vingt fois, et le corps si solide, qui encaisse les coups, qui maigrit sous les chocs, qui se dilate, qui se brûle, qui se ride. Le corps, indestructible, que l'homme répare et souille, de ses mains gantées et de ces ustensiles désinfectes. L'homme devient juste un robot, tout simplement car c'est simple, oui, rien de plus simple. Rien de plus simple qu'une maladie. Qui vous ronge et vous tue, rien de plus simple. Tout est simple, je pourrais le dire, mais je ne pourrais pas le penser. Car la simplicité est relative, et que ma relativité est compliquée. Si j'étais un humain poisson, je m'installerais sur une vague de plaisir, et si j'étais un humain robot, je me ferais guérir du cancer, juste comme ça. Mais si j'étais un humain? Si j'étais une humaine. Si je me rassurais dans les bras de l'odeur de Vincent, en me calfeutrant sous une couette d'envie et de désir. Si, si. Alors, sans doute que je serais un paradoxe, comme tout les humains. Un humain paradoxe. Un humain comme les autres. Ils ont tous une faille, trouvez la, allez-y. Ça sera drôle, comme dans un jeu. Un jeu de chasse. Chasse à l'homme et au chassé. Chasse du chat sauvage de l'âme sauvée. Solution d'un problème qui n'en est pas un. Allez-y, hurlez leurs dessus. Que l'on m'explique quel est le problème! Que l'on me dise ce qui ne va pas! Ou que ceux qui sont ici, se taisent à jamais. Tiens, voici du fil et une aiguille, va coudre tes lèvres grand enfant, va coudre tes pensées. Tu peux courir mais plus jamais tu ne parleras. Plus jamais. Plus jamais tu ne souriras. Comme le rouge te vas bien, quand il coule de tes lèvres. Et j'ai eut peur, oui, j'ai courut, de toute mes forces, j'ai courut vers une solution un espoir, une échelle ou une corde. J'ai plongé dans un seau et j'ai trouver une grotte. La grotte incroyable, qu'on ne peux pas croire, parce qu'elle est dans un seau. Mais moi je l'ai crue, parce qu'elle est incroyable. Parce que la grotte seau, c'est comme l'amour, c'est incroyable, alors personne ne se rappelle, personne ne pense a y croire, parce que, vous comprenez, c'est incroyable. Et tes lèvres contre les miennes, c'est pire que la douceur même, c'est pire que la douleur. Et ta peau qui serre la mienne, c'est pas croyable, alors, permet moi d'y croire, pour fermer les yeux, les rouvrir.
Et tu es toujours la.

Héritage d'une préadolescence plus noire que l'encre. [Ce texte a aujourd'hui trois ans et deux jours. J'ai rien changer.. pas même l'orthographe, hm.]

Le noir s'est emparé de la ville. Plus aucun bruits, le temps semble s'être arrêté. Il est là, il ne bouge pas. Face aux ténèbres du gouffre qui se tient devant lui.
Tout doucement, le long de sa joue, une larme se fraye un chemin à travers son visage. Puis dans le calme oppressant de cette ville silencieuse, un sanglot éclate.
Elle court, elle halète, son corps et son esprit s'envole, on n'entend seulement ses pas. Une larme coule sur sa joue, une grosse larme, pleine d'inquiétude et de
tristesse. Elle continue sa course, les yeux noyés, son coeur bat a toute allure. Désespérée, poussé par l'angoisse, elle pousse un cri d'horreur et cour de
toute ses forces vers l'immeuble .
Face au vide, il regarde en bas. Ses sanglots se perdent dans le silence, et ses larmes sont avalées par le vide. Il avance. Ses cheveux collent ses joues mouillées.
Les mains rongées, l'esprit vidé, le corps las, après tout pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tout recommencer ? Ah! Si seulement! Les pensées noires, l'âme
sombre, il regarde au loin. Tout recommencer. C'est ce qu'il souhaite plus que tout au monde. Un nouveau départ.
Plus que quelques mètres. Il est la-haut, elle le voit, c'est lui. Elle sanglote, terrifiée. Elle hurle son prénom. Sans réponse. Il est là-haut. L'a t-il entendue ? Elle
crie des paroles incomprise et ce jette dans les escalier de l'immeuble. Il est là-haut, il faut qu'elle y aille. Alors c'était vrai ? Des objet tombent de ses poches, elle
ne fait pas attention. Un seule chose occupe son esprit . Lui. Il est tout en haut de l'immeuble. Là haut. C'est avec lui qu'elle doit être.
Il s'avance encore. Il a arrêté de pleurer. Il n'a plus de larme. Soudain, il commence a songer a elle.
3 e étages, encore 5 , une seule chose en tête, lui, rien que lui. Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi? Les larmes coulent les pleurs redouble. Pourquoi lui ? Pourquoi
elle ? <<Et je m'en voudrait a jamais, de l'avoir laisser partir>> Cette phrase résonnait en elle. Pourquoi, pourquoi s'en voulait elle ? Ce n'était pourtant pas sa
faute ..
Elle s'en voulait tant.
Mais comment avait-il put l'oublier. Il pensait a elle. Elle prenait peu à peu possession de son esprit. Les pleurs reprirent. Les larmes coulèrent. Peu importe
c'est ce qu'il doit faire. Peu importe le reste! Il n'y avait que trop pensé ! Ah quoi bon rester dans ce monde! Tout et si cruel ! Peu importe , elle l'oublierait .
Un cri perça une nouvelle fois la nuit , 7 e étage, plus qu'un ! Un seul ! <<Attend moi, attend moi..>> ses murmures se contredisait. Mais était-il trop tard ?
Elle n'en savait rien. Peut-être bien.
Nouveau sanglot. C'est inutile, vraiment, je suis inutile.
Non, vraiment, c'est fini.

Le punk, le rockabilly, la vulgarité, l'obsène.

Il y a un moment du bain que j'aime pas, c'est quand on sort, qu'on est tout mouillé et tout lourd, que la pesanteur sans efforts de l'eau est partie et que mes jambes pèsent des milliers de kilos.


La plus belle chose que la vie puisse donner est un cadeau empoisonné. Parce que tout est relatif, l'humain est à lui même le plus beau des paradoxe. Parce qu'on peut expliquer mais ne pas comprendre, sentir mais ne pas exprimer, dire sans se faire entendre, crier et paraître silence, fondre en larmes et sourire, mourir et respirer, parce qu'on a pas besoin de mots pour mentir, juste de secrets.
Bang, bang, my baby shout me down.
Tendre les jambes pour avoir l'air plus grande que Papa, plus grande que l'arbre, plus haute que le ciel. Prendre un bain, les cheveux dans l'eau, les pensées en vapeur, peau luisante. Croquer le chocolat, croquer l'envie. Envie de sexe. Faire la princesse. Refuser des choses, désirer sur un ton d'exigence, se faire gentiment insupportable et capricieuse. Enfiler un boxer. Chercher des capotes. L'appeler pour la troisième fois de la journée. ''Non, mais la y en a plus du tout.'' Se douter que Jeremy ne tiendra pas ça promesse. Se dire qu'il doit travailler. Chercher une idée. Ouvrir le livre à idées. Trouver une idée complètement obscène. Adorer complètement. Chanter, crier un peu.


L'OBSCÈNE EST UN ART FASCINANT.
quand il reste un art.


D’humeur alcoolique                                                        Et tout se détraque
Je perds mes fringues,                                                     A l'inversement des rôles
Je perds mon lub’                                                             La muse est dans ma tête :
Draguant pour un peu de fun                                           Elle me fait perdre l'esprit
Je ne pense qu’à ma gueule                                             Et me dicte ma conduite
Un partenaire différent tous les soirs                              Et tout se détraque
Soporifique à ce point, ça devrait pas exister                 À la première répétition
Quelle rigolade, quel beau cul                                         La muse est dans ma tête:

Elle est universelle
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite

Le genre de trip                                                                 Il se maquille dans sa chambre
Qui dure des jours                                                             S’inonde de parfum bon marché
Un truc qui doit venir des insectes                                   Des trous pour voir dans un sac en papier
Il me croise tout timide et réservé                                   Le meilleur coup que j'ai jamais tiré
Encore une tapette de plus                                               Le genre de mec qui s’accouple pour la vie
Femme homme ou singe moderne                                    On doit l'aider à se                                
Encore un junkie content de lui                                        trouver une épouse,
200 billets, déboutonne mon pantalon                              Nous sommes un couple
Et descend                                                                         Quand nos corps se plient en deux


Et tout se détraque
À l’inversement
des
rôles
La muse est
dans
ma tête :
Elle est universelle :
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite
Et tout se détraque
À la première répétition
La muse est dans ma tête :
Elle est universelle
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite


                                                                        

jeudi 9 février 2012

Trucs qui faut que j'achète:

Livre de citations d'Oscar WILDE.
Recueil de poème de Arthur RIMBAULT.
Autocollants Rockabilly.
Affiche.

BRIC A BRAC.

Mon garçon préféré, c'est Vincent FARRUGIA.
J'aime bien pleurer dans ses bras parce qu'il me serre trés fort.
J'aime bien ses câlins parce qu'ils me consolent aussi bien que les mots qu'il faut entendre.

Mon écrivain préféré c'est Oscar WILDE.
J'aime bien les mots qu'il utilise, et la tournure de ses phrases.
Et ces phrases répetent encore ce que j'ai hurler dans ma tête.

J'aime bien les IRLANDAIS.
Mais juste parce qu'il sont beaux.

Mon fond d'écran, cest une affiche présidentielle pour GASPARD.
Et mon écran d'acceuil, c'est VINCENT.

La personne que je tuerais bien là maintenant, c'est mon prof de maths.
Parce que mon copain en terminale S, 135 de QI, plus-beau-plus-fort-plus-gentil-de-la-terre n'arrive pas à terminer un des calculs qu'il a foutu dans le contrôle.

J'aime bien cette phrase:

« Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières.  »

Et celle la:

« Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire.  »

Aussi celle la:

« Il n'y a pas de péché sinon la stupidité.  »

Et toute celles-ci:

« On a conscience avant, on prend conscience après.  »

« Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.  »

« Les tragédies des autres sont toujours d'une banalité désespérante.  »

« Sachez que je puis croire toute chose, pourvu qu'elles soient franchement incroyables.  »

Il y en a plein d'autre, j'acheterais un livre.

mercredi 8 février 2012

Mon poème préféré c'est: CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR.
C'est de Arthur Rimbault. Et Arthur Rimbault, c'est aussi mon poète préféré. Parce qu'il est petit blond, musclé, bi-sexuel, vagabond, et que ses poèmes je les chante.

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent.

Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête,
Auguste retraite.

J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie ;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.

Ainsi la prairie
A l'oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.

Ah ! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame !
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie ?

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent !

Dés que j'ai lut ce poème, j'ai comprit qu'il fallait que je l'apprenne par coeur.

Il est une heure du matin, et tant mieux si il y a des fautes d'orthographes. Vous avez le droit de pleurer en silence.

Réveil du matin, visqueux, avec des dents. S'étire, s'étire, jusqu'à toucher le ciel. Et on heurte le lampadaire. L'histoire d'une vie, vie qui commence comme les toutes autres, mal. Mal, d'un joli malheur sans fond. Aller, aller. Un pied devant l'autre. Encore cette différence. Qui laisse les autres sur le cul. Encore ces remarques, qui me foutent très franchement le cul par terre. ''Agathe, mais pourquoi t'as Jiminy Cricket dans ton sac?'' ''Si tu savais..''. Le copain, avec ses dix-huit piges bien calées. Et sa mentalité aussi contradictoire qu'incompréhensiblement belle. Le copain et ces putains de kilomètres entre vous. Le copain, que quand même, il faut l'avouer, beaucoup beaucoup je l'aime. Alors, ce midi, on ne se dispute pas. On prend des photos en chaussettes et en tshirt metallica. On partage du temps avec Chloé, on sort la bobinette à temps de sa poche, et on pioche, on fait des découpages, on enregistre même certains bouts de fils. On parle longtemps, on l'écoute raconter de belles histoires, on s'étonne, parce que la vie est une chose étonnante, voir offusquante, voir belle. Chloé, l'innocence. Puis on fonce, dans un cabinet médical, à l'autre bout de Paris. On rit, on pouffe, de manière ridicule, devant un monsieur, doux, sérieux, on lui parle, mais, avec ses lunettes sur le bout du nez et ses tout petits petits yeux bleus, on ne retiens pas l'éclat de rire. Le monsieur est gentil. Il ne comprend pas d'abord, puis rit avec vous. Et puis, je me dis qu'il est cool le monsieur, de rire. Et il a un joli sourire. Après, ce n'est plus drôle. Toute nue dans une pièce grise et la mâchoire qui tremble. L'envie que Vincent vienne lui dire d'arrêter. La mâchoire qui tremble de plus en plus fort. Vite se rhabiller, vite se rasseoir, vite se faire prescrire une pilule magique. Être rassurée. Peser 50.6 kg, exactement. Pas être assez et gnagnagna, aller voir un autre docteur dans une semaine. Donc rentrer et être heureuse. Enfin voilà. Et puis maman rentre et vous donne une lettre. Et dedans, il y a le CD des Stray Cats. Et j'y pensais plus, mais là, ça m'a fait mal. J'ai senti que ça voulait dire stop. J'ai déchiré la lettre en mille morceaux, j'ai tout mis dans la poubelle, j'ai planquer le CD, j'ai crier "salopard", et ma mère m'a demander. Et je lui ai dit de pas me demander, et quand elle m'a demander si c'était Jeremy, j'ai crier non, et elle a compris. Lui, il m'a encore raconter des salades, il m'a dit qu'il m'appellerais. J'le crois pas, j'le crois plus. Mais je l'aime bien, toujours. Et lui il m'a dit ça: "En vrai, j'ai ptet un peu exagéré ma méchanceté et tout ça la dernière fois.." Agathe me manque, ça fait une dizaine d'heures que je l'ai pas vu. Je crois que je vais laisser le CD caché encore un peu. Je crois que j'ai enfin compris. Enfin, je crois. Manipulable, malléable, tordue. S'il vous plaît. Cachée derrière le rien d'un sentiment, la fragilité d'un début sans fin, d'un faux début, d'une continuité qui n'est pas continuelle. (Non, mais je déconne pas, c'est exactement ça.) Mais qui a tué M. Pleine-Lune? Se coucher, les yeux qui fatigue depuis des heures, les maintenir ouverts, les maintenir, attendre. Attendre de ne plus en pouvoir.

Ne plus en pouvoir,

écrire.

mardi 7 février 2012

Parce que tu n'es pas là, tout simplement.

Pourquoi. Et comment. Bon sang de bordel de putain. Pourquoi quand ça commence à devenir sérieux j'ai mal. Là, à droite. A la clavicule. Pourquoi je peux pas te lâcher sans un vrai je t'aime, pourquoi quand tu le dis de toi même je m'en branle, pourquoi j'ai peur que tu sois le seul, pourquoi j'ai peur que tu sois le seul puisque je t'ai? Pourquoi j'ai besoin. Pourquoi je recherche et je fouille. Pourquoi je chiale. Pourquoi je voudrais crever trois fois avant d'y arriver. Pourquoi j'ai juste eut à me pointer et à me faire détruire une fois, puis deux. Pourquoi je me reconstruit de plus en plus vite. Pourquoi je met toute la poussière du monde sur mes doigts. Pourquoi j'ai l'impression que c'est mal et j'ai peur. Pourquoi? Pourquoi, puisqu'Agathe, c'est ridicule, tout le monde rêverais de cette vie qui t'appartiens, avec ce copain dingue de toi, avec cette meilleure amie, avec cette joie de vivre. PUTAIN MAIS TA GUEULE! Pourquoi, parce que c'est ça? Parce que les gens en rêve? Parce que tout le monde voit les moments ou je danse dans les couloirs, tout le monde me voit lancer des confettis, mais personne me voit crever. Pire, tout le monde s'en fou. Les gens ils se disent que c'est plus pratique quand tu sautilles dans tout les sens. Je voudrais tous vous tuer comme vous m'avez tué, je voudrais te tuer, Raphaël, et j'ai même trop de haine pour aimer, et je ne sens même plus cet amour, je le pousse à bout et je l'énerve juste pour me rassuré. Juste pour qu'au moment ou il devient sec et cassant, je commence à flipper, je commence à me sentir mal, à dire je t'aime, à supplier. Ça fait du bien, parce que comme ça, j'ai l'impression d'aimer, comme ça j'ai l'impression d'être impliquée. Parce que l'amour, j'ai du mal à le sentir autrement. Parce que tu n'est pas là, tout simplement.
Je me lis penser. Vous n'êtes pas obliger de lire ça, vraiment.

VINCENT, PARDON. VINCENT, JE T'AIME.
Je suis complètement persursuadée que la vie se déroule en plusieurs épisodes, et que j'en débute un actuellement.
JE TENAIS ÉGALEMENT A VOUS FAIRE PART DU FAIT, QUE J'ENCULAIS MÈRE NATURE, QUI TENTE, DEPUIS MAINTENANT PRÈS D'UN AN QUE J'AI DEBUTE UNE PETITE SÉRIE DE RAPPORTS INTIMES, DE FAIRE FOIRER TOUT MES PLANS!

Oh! Et puis sinon j'ai une liste pour rigoler de rire:

La liste des choses qui me bidonnent:
-Parler en mettant ma main en haut parleur quand je suis enrhumée,
-Le palmashow,
-Les jeux de mots vaseux de mon chéri,
-La danse de la joie de ma Chloé,
-Mon prof de physique,
-Les contrôles de mon prof de physique,
-Les personnes frustrées, en général,
-La tragédie théâtrale,
-Maxime Caboche,
-Papa est en haut,
-Les Simpson,
-Le signe astrologique d'Agathe Wolff,
-Les super-marchés.

L'amour, c'est la perfection de l'imperfection.

MA MOUFLE.




Arrête de rire je suis MALADE Vincent!
Non, non je vois pas ce qu'elle à de rigolote ma voix!


dimanche 5 février 2012

ANNÉE DE DÉBAUCHE, MON AMOUR.



J'avoue aimer parler de moi, parce que c'est un sujet que je maîtrise particulièrement bien. Parler de nous, ça me fait juste pleurer toute les larmes de mon corps. Je suis très forte pour m'interdire, je me maîtrise bien plus que ce que je laisse entendre, mais d'une manière qui diffère celle des autres, simplement. Je m'interdit de pleurer à cause de toi, je m'interdit de souffrir. Et ça marche, je me mens tellement bien, que je finis par y croire. C'est terrifiant. Je suis terrifiante. Mais je provoque, je provoque pour avoir raison, parce que si les autres sont d'accord, c'est que j'ai tords, parce que si tout le monde pense comme moi, c'est mal. C'est mauvais parce que penser, c'est ça mon talent. Parce qu'écrire c'est ce qui me passionne, et que si tout le monde aime, si tu le monde est d'accord, c'est que je suis juste une fille talentueuse. Mais je veux devenir bien plus que ça. Je veux qu'on me critique au moins au temps qu'on m'aime. Parce que la différence, je l'embrasse toute entière. Je la serre dans mes bras, je suis née avec, et je l'exploite. Parce que quand j'étais petite j'étais tout le temps en baggi et j'étais laide, et j'étais laide parce que je n'étais pas une petite fille. Moi je ne cherche pas à être différente. Je le suis, tout simplement parce que l'ai décider. J'ai décider que les autres pouvaient aller se faire mettre, et que si ils pensaient que mon but était d'attirer le regard ou de faire mon intéressante, ils avaient raison d'avoir tord. Parce qu'on sait tous, on sait tous la vérité. Et le sens de la vie. Et on se goure complètement. Parce que la vie n'a pas de sens, c'est juste un cul-de-sac. Je m'y plaît bien. Parce que la vie, il faut savoir ce qu'on veut en faire, parce que la vie c'est un rêve comme un autre. Il prend certainement fin le jour ou on comprend. On peut passer de longues années sans vivre. Ce fut mon cas. J'ai commencer à vivre le jour ou j'ai rencontrer Vincent Farrugia. J'ai commencer à y prendre du plaisir depuis qu'il m'a embrasser, un an plus tard. Vous savez, ces années qu'on passe dans le noir? On ne se souvient même plus comment on a put être comme ça. On peut mourir cent fois dans une vie, parce que vivre, c'est concentré. Et on ne naît jamais en vie.
UNE ANNÉE D'INEPTIE MON AMOUR.
Je ne nie pas le fait que l'ont puisse m'apprécier, ni même le fait qu'une jolie poignée de gens m'aiment. Je nie et renie le fait qu'on me comprenne, puisque j'en connais juste deux. "Tu étais avec qui au téléphone?" ... "J'aimerais bien le savoir.". Un amour simplement pernicieux, tu t'enfonce dans une colère malsaine à en rire. Parce que c'est comme ça, ça s'aggrave. L'amour, ce cancer. Par les temps qui cours il est fâcheux d'en être la victime, mais il est trop modeste et humiliant d'adorer. La beauté et l'honneur réside dans l'amour, tout simplement parce qu'aimer est un suicide. Tout simplement parce qu'aimer c'est se surpasser. C'est trop absurde pour qu'on puisse même le repousser. Cette insanité vivante qui vous parle d'amour, qui met des mots dessus, qui vous horrifie, c'est moi. Je ne me cache plus, et j'assume tout, parce que les erreurs, le ridicule et la méchanceté, sont des visions du monde que je n'ai pas la capacité d'envisager. Pour compenser, je feuillette mon dictionnaire. Et je trouve d'autre mots avec leurs dimensions et leurs sens. Des mots qui vous expliquerais ce qu'il y a dans ma tête. Je vais devenir quelqu'un, c'est promis.

Stray cats struts, I'm a .. Ladies cats!

Coupure de courant, d'énergie, coupée du reste du monde. Se reposer sur cette petite bulle, remeubler un univers. Rouler des yeux, toucher des fesses, mettre un tampon. Parce que je t'aime bébé, et ça me prends à la gorge. J'ai la classe et le style d'un chat errant, je suis une demoiselle chatte. Tu vois? Ma souris, je la dissèque. Les coeurs je les découpe. Le sang, on pourrait presque dire que ça rassure. C'est rassurant de penser qu'on est presque des automates remplis d'huile rougeâtre. Rassurant, d'écouter la voix de Brian en faisant vibrer mes cordes vocales. Rassurant de siffloter la vie en rose avec un harmonica tout neuf. Laisser traîner ses doigt sur des souvenirs, laisser les souvenirs traîner sous les doigts, laisser la gorge cracher des notes. Laisser la bouche vomir ce dégoût. Dégoûts des cinquante kilos atteints. Dégoût du sourire d'une mère rassurée. Parce que j'ai la classe et le style d'un chat. D'un chat errant. J'erre et je fouille. Je fouille dans les poubelles de l'humanité. J'aime tout ce qu'il ne faut pas. Sauf toi. Le sang, tout noir, la chair, qu'on mord, le sexe, les cheveux, qu'il faut arracher. Toute cette impureté dans ma tête, je la bénit. Je la représente, je l'écris. Les pensées sans tâches ne sont pas des pensées. Les vieux. Je serais jamais vieille. Ou peut-être que si, dans une vie future. Je chasse un destin froid qu'on rechaufferais. Je chasse le combat et l'adversité, je chasse le conflit. Je chasse l'incertitude. Mais je suis comme une souris. Quand il y a une coupure de courant, j'appelle mon amoureux, et il me dit qu'il faut pas que j'ai peur, et je pleure en lui disant que j'ai pris un kilo, et que j'en ai marre. Je voudrais chanter le blues des demoiselles chattes en chaleur, le hurler, et faire vaciller ma voix comme la flamme de la bougie lapin d'Agathe. Je n'ai pas de quoi soudoyer le destin. Je n'ai pas de quoi m'acheter une carapace. Je n'ai pas les sous pour devenir une fille qui n'a pas besoin de Vincent. et je m'en fiche maintenant. Mais Vincent, il sera pas toujours là. Mais je n'ai pas les sous pour m'enlever le lobe préfrontal.

mercredi 1 février 2012

BERURIERS NOIRS.

Salut à toi la deuxiéme creepers.

Salut à toi la boite de cookie.


Salut à toi le rêve americain de mes couilles.

Salut à toi, la belle petite soeur.

Salut à toi humour de merde.

Salut à toi, le chanteur sexy.

Salut à toi, le prototype.

Salut à toi, la poubelle invisible.

Salut à toi, bougie lapin.

Salut à toi, gras superflu.

Salut à toi, la peur du rien.

Salut à toi, la tepu.

Salut à toi, le pigeon décomposé.

Salut à toi, papa noël.

Salut à toi, baise moi.


Salut à toi, le vieux rockeur.



Salut à toi, la coccinelle.

Salut à toi, le plieur.

Salut à toi, le tout les jours.


Salut à toi, et puis baise la.

Salut à toi, je l'aime celle la.


Salut à toi, violence juvénile.


Salut à toi, le doigt.


Salut à toi, le kiwi.




Salut à toi, amour d'ma vie.