mardi 31 janvier 2012

Si tu as les questions et que j'ai les réponses, alors c'est parfait.

J'aime ma fausse liberté pleine d'engrenages. J'aime l'idée du fait que je t'avais attendu. L'idée du fait que tu n'es jamais parti. J'aime cette fausse liberté et cette situation confortable, ce surplus d'affection et d'attention, c'est tout ce qu'il faut. Ton caractère. Ce dont tu te rappelle. Et je suis prête à hurler, sur mon fond en Joy Division, prête à hurler au monde entier que j'ai de nouveau des pulsions. J'ai de nouveau tes pulsions. J'ai de nouveau envie. Je fais de l'escalade dans une nature pleine de crochets. Et les paysages sont beaux, et j'ai arrêter de tombé. Pour le moment. Moi je ferais n'importe quoi. Parce que tout à l'heure j'ai réalisé que si tu partais à ton tour, non. Moi, je ravalerais mon vomi, et j'en ai rien à foutre, parce que si il faut le faire je le ferais. Parce que j'ai pas peur. Parce que j'ai remis le t-shirt. Parce que tout à une fin mais tout à un début. Et parce que les trèfles j'en ai tout un bouquet. Alors tiens, tiens c'est pour toi. Tu n'as jamais eut de chance? Je veux bien être la tienne. Je serais ta chance. Parce que j'en chiale, de vous deux, de mes deux chances, parce que je vous aime, parce que j'en chiale de toi, parce que tu me fais me sentir belle avec mes presque cinquante kilos, parce que t'es la seule personne qui m'ai jamais dit un truc pareil. La seule personne qui m'ai jamais dit des choses pareilles. Je ferais une pause dans les bêtises, je me tiendrais sage, vous verrez.

C'est promis.
Promis.


dimanche 29 janvier 2012

VOUS DIRE QUE C'EST LE BAZARD, CE SERAIT VOUS MENTIR.

Journée du numéro masqué. Journée du gentil pote flippant. Journée du concert à tomber par terre. Journée du serveur qui vous offre à boire. Journée des profiteroles au citron. Journée ou on serre la main d'Agathe.

Aller, je vais faire un effort, je vais vous raconter dans l'ordre des choses du temps?

D'abord y a le réveil, avec les deux messages, qui disent, je t'aime encore, et je t'ai grillé. Après y a les aveux, qui disent je l'ai embrassé, mais il faut nous pardonner, pardonne nous, Vincent. Après y a les cours, qui disent: t'es dans la merde bordel! Après y a eut Chloé, qui disait : ouvre les bras, et je t'aime. Après y a eut le repas qui disait: comment vont tes résultats scolaires Agathe? Et moi qui lui répondais: ça se maintient... Après y a eut le numéro masqué, qui avait un joli allô, et moi qui lui répondait: c'est quoi ton problème Jeremy sérieux? Après y a eut les trois quart d'heures passé avec le numéro masqué, à constater que c'était du vent, tout ça, c'était fini. Ou peut-être pas. ou peut-être que si. Quinze minute pour que le numéro masqué me fasse croire à ses promesses. Après encore quinze minutes à vélo pour trouver Viktor. Le trouver, vraiment, vraiment idiot. Mais sourire quand il arrive. Après prendre le train, descendre à chaque station et attendre le prochain. Parler de plein de choses, plein de fois. Après se faire offrir des Mn'M's après lourde incitation. Faire un concours de prix à la FNAC. Apprendre à allumer une allumette. Rouler, après rire, pour de vrai. Après il y a eut le ''au revoir'' qui disait : à bien vite! Après il y a re-eut Chloé, qui disait : je suis fâchée, mais tu sauras pas pourquoi. Après y a eut les quinze minutes en vélos, avec Elvis, tout les deux. Y a eut Agathe qui changeait les horaires, y a eut le noir autour des yeux, pleins, pleins, pleins. Après y a eut les cinq minutes en voiture. Après y a eut Agathe. Après y a eut l'heure vers la Maroquinerie qui disait: on va être en retard. Après y a eut le concert. Mes jambes qui tremblait et la peur de tomber sur le métalleux juste devant moi si je dansait trop fort. La tête qui tourne, le vertige, les yeux qui se ferment, les bras qu'on arrive plus à lever, la musique qui vous entraîne, et cette impression de planer d'être toute légère, toute propre. Puis trébucher. S'accrocher a la veste du métalleux qui a à peine remarquer, sortir, vite. Arriver au bar, et demander quelque chose de sucré. Se faire offrir un coca. Revenir, crier, danser, avoir la gerbe, laisser traîner ses affaires dans la bière. Fini. Après, il y a eut le restaurant, avec la salade pas bonne, et les profiteroles aux citrons, Agathe qui m'avouait ses terribles secrets d'enfance, sa phobie du demandage de verre d'eau. La découverte de lesbienne-land, avec les six lesbiennes qui nous entourait. Le remake du Marais. La rue des canettes que j'ai grave trop trouver t'sais. Hey There Delilah qui donne des larmes. Après la voiture, qui fait dormir. Agathe qui dit: Haha! Elle c'est endormie! Et qui dort aussi. Et Agathe qui se réveille, et qui dit: oh mon dieu! J'ai dormi! Qui tatouille Agathe, et qui se dit: haha! Elle pionce aussi. Le lit tout fait. Le bonne nuit.

JOURNÉE DU 28 JANVIER, STP.

vendredi 27 janvier 2012

Tu fais quoi ce weekend?

J'ai prévu de tomber en ruine ce week-end. J'ai prévu de détester tout le monde du fin fond du détestable. Et tu sais quoi? Sans doute parce que je ne suis qu'une profiteuse opportuniste qui à juste besoin d'importance, d'affection. Oui, parce qu'au final qui que ce soit, et quelque soit cette importance, je la savoure. Et j'ai pas besoin d'autre chose. Ce week-end j'aimerais bien devenir une meilleure personne. Arrêter de croire en Satan. Virer tout les germes qui on poussés à l'intérieur. Virer toutes ces pensées, en fait. Ce week-end, je me convertis les copains!

SECTE ADDICT. SEXE ADDICT.

Ça fait chier, le passé. Darladida.

Cet enculé de gros Lepen!
Levez les doigts, tous, levez les bien haut!

RETOUR EN ARRIÈRE. TOUT SIMPLEMENT IMPOSSIBLE.

Affection, gaminerie, amour, enfoui, relecture, arrêt, redémarrage, premier, amour, peut-être, instable, haine, douleur, sang, larmes, larmes, sanglot, vide, regard, haine, encore, si, non, mauvais, choix, tais-toi, parles, pars pas, pars, non, non, oui, parles, boit, boit, boit, dieu, sexe, sexe, sexe, sexe, barrière, merci Jeremy, merci, sanglots, pardon, désolée, désolé, excuse-moi, voix, chien de chasse, lapin, Elvis, Chloé, Chloé, Rockabilly, funky, arabe, Vincent.

journée vincenticide.


mercredi 25 janvier 2012

BOB, c'est le plus beau.



C'est un oeil, au fond du quel s'écrase une pensée, sous la pesanteur d'une éventualité, la pupille frétille, le coin de la lèvre remonte. On entend les soupirs audacieux d'une conscience oubliée. Derrière le dos il n'y a plus rien, la voix de la raison, je ne l'ai jamais entendue. On saute de pensée en pensée, dans un subconscient super conscient, on enchaîne les enchaînements. Zut! Il fallait pas penser à ça. On se mord la langue en pensé. Alors on pense à un truc chouette. La plage. Le soir. Il pleut. On s'accroche à la robe des beaux souvenirs. On sourit à grand peine. Sous cette couche de pensées, il y en a une autre, qui crie qu'elle est là, et que ce n'est pas en se cachant dans les jupes du passé qui sourit qu'elle va partir. Elle s'accroche et elle mordille le joli souvenir. Il n'y a plus qu'une chose à faire. Ouvrir les yeux. En rentrant chez moi, sur le pont, ça puait le souvenir. Ça sentais ton odeur de mec sans odeur. Alors je me suis regardée tressaillir, m'arrêter. Pour finalement accélérer le pas. Rentrer chez moi en hurlant Hound Dog. Parce que tu n'es qu'un chien de chasse. Et tu n'attrape pas les bons lapins. Elvis comprend tout. Mais les autres rien. Ne t'inquiète pas à propos de ça, car toute ces petites choses vont bien se passer. Dans les cheveux, le vent de l'avant. Et dans les yeux, le souffle du maintenant. Les yeux qui fuient. Cherchent une sortie et la trouve. Et cherche quoi faire. La bague de Gladys au doigt, et le regard au fond du fond du vide. Le parquet qui grince en cris perçants. Le calme. Le rien. Plus de haine, plus de tristesse, plus d'amour, plus de colère, plus d'attentes, plus d'espérances.


WE 28-29:

-Concert de Airnadette avec Agathe.
-Peut-être-l'eventualité-très-enventuelle-de-voir-ce-charmant-Viktor.
-Chercher le temps de voir Gladys.
-Chercher le temps de serrer Chloé dans ses bras.
-Trouver le temps de réviser un grand coup.


"Toi, faut que t'arrête de fumer, tes yeux sont trop clairs!" "C'est censé être un compliment?" "Ouais." "Alors merci, Thomas."

Viktor avec un K? Mais c'est encore pire!

"Don't worry about a thing,
'Cause every little thing gonna be all right.
Singin': "Don't worry about a thing,
'Cause every little thing gonna be all right!"

Non, mais tu comprends rien, vous ne comprenez rien. Et lui, il sourit quand je passe dans les escaliers. J'ai honte d'avoir par moment honte des gens que j'aime. Je trouve ça méchant. Demain, je mange chinois et je vais au palais de Justice. Ma vie est passionnante, je tenais à vous le dire et montrer.



mardi 24 janvier 2012

J'sais qu'il y a pas que ça dans la vie, mais à vrai dire j'm'en contre balance le concombre. Parce qu'il n'y a rien, ô grand rien, (J'excluent, Agathe, Chloé et Jeremy.) qui me fasse me sentir mieux. Non Agathe, on attendra pas l'année prochaine, on va faire de la musique, on va arrêter d'oublier. On va faire des mélanges. On va invoquer les Stray Cats. Ils me font revivre. Tu me fais revivre. Vous me faites revivre.
Ce soir, on recommence, sur un bon vieil air de rockabilly, qui hurle d'une voix rauque, qu'il est temps d'être ce qu'on attendait.

Merci à :

Raphael Morel, Euvrard,
Ines,
Salomé,
Mathilde,
Alizé,
Arctic Monkeys,
Carlos Ruiz Zafon,
Milka,
Monsieur Wahou,
Gladys,

Pour cet épisode de vie.
En espérant vous revoir de prés comme de loin,
bien cordialement,

Agathe.

Parce qu'il y a toujours le soleil.

Peur de tout, et de rien, puisqu'il n'y a plus rien à craindre, et tomber. Tomber dans le vide, plus de jolies cordes avec des noeuds en huit qui te retiennent, juste tomber. Je n'espère plus rien, je tombe. Je ne veux plus rien, je tombe, sans protection, sans point d'appui, je tombe. Et puis on peut presque dire que c'est bien, on peut dire que tout est bien. C'est bien, les choses sont claires, Agathe tu n'auras pas ma main. C'est bien, il va y penser. C'est bien de tomber. Ouais, c'est super. Tomber dans une marre de tristesse, c'est super. Ça ne dure pas elle a dit. Ce n'est qu'un mur. il y en aura d'autre elle a dit. Elle a dit ce que je lui ai dit sur le pont, elle n'a pas oublier, elle n'oublie jamais rien, et elle dit ce qu'il faut. J'ai peur bordel! Tomber ça ne me plaît pas, même si c'est bien, peut-être, même si il faut que ça arrive. Le pire c'est que je n'ai plus envie de faire autre chose que souffrir. Mais je déteste tellement ça, de m'avouer triste, sans objectif, sans noeuds en huit, tout est perdu, ça n'est pas moi. moi je ferme les yeux, et je trouve des choses a faire, pour oublier d'être triste, mais pas ce soir, plus maintenant, plus du tout. Mon dernier noeud c'est défait. Et sa voix, son allô, les bras de Chloé, son ma dernière sécurité. Le CD qui est rester chez lui, sa putain de voix qui murmure au téléphone, après un allô beaucoup plus fort. Je vais y penser, je vais y penser, je vais y penser. Je ne vois plus que du négatif, autour de moi, tout est a l'envers. Je prends le temps de souffrir, alors que je pourrais faire comme toute les autres fois, sourire, et me contenter de la voix de Jeremy au téléphone, et des bras de mon amie, comme la dernière fois. Mais là non. Je ne me sens pas libre, juste seule. Tombant, tombante. Ces derniers temps, mes sourires ne marchent plus et je vacilles, ces derniers temps, le dessein s'acharne et veux me faire tomber. Ces derniers temps, je me suis bien battue contre les évidences, je me suis bien battue contre les sentiments, je me suis bien battue contre les coups du sort. J'ai bien sourit comme il fallait, j'ai lever haut la tête. Mais maintenant, c'est terminer. La partie est finie et mon coeur est crevé. De partout, de par terre, il est tout déchiré. Maintenant, je fais une pause, oui. une vraie, je ne cherche plus, je ne trouve plus, j'arrête de fermer la langue et mordre les yeux. J'arrête d'accuser le ciel et de pourrir mon âme. J'arrête de réfléchir à en saigner. Je rempli tout ce vide de chocolat. Je n'ai plus faim. Je nage dans mon vieux soutient gorge. C'est nouveau! Et quand tu regarderas les gens dans la rue tu te demanderas, est-ce que ça leurs ai déjà arrivé? Est-ce qu'ils ont vécu ça? Je n'espère plus rien du tout, non. Je n'espère rien de tout ça. Je me le jure. j'arrête. J'arrête l'apnée. J'arrête Jeremy, je n'attends plus du bout du coeur. Je ne dois plus attendre. Je dois faire une pause. Je dois arrêter. Tout ça doit finir.

Pour recommencer.

Parce qu'il y a toujours du soleil.
STOP.

dimanche 22 janvier 2012

Elles m'enervent trop toute celles-là, qui ont peur de tout et même de n'importe quoi. Ils m'énervent bien tout ceux-là, qui n'ont besoin de rien à part de liberté. Peur de la possibilité, peur de l'audace, du courage, peur de la vie, au final, peur de trop ressentir.

 
Se balancer dans tout les sens, sauter et hurler, hurler plus fort que les autres, essayer de crier juste le plus fort possible. Se laisser pénétrer toute entiére par tout ces sentiments de peur, de vide, de regard, de passé. Laisser tout ça entrer en moi et me posséder, bouger au rythme de ces sentiments de cette voix, de ces yeux. Serrer sa main. L'aimer. Regarder les deux yeux bleus immobile derriére moi. Repartir ailleurs. Fermer les yeux, tourner sur moi même, se prendre des coups, applaudir en rythme, lever le poing, lever la tête, lever les bras. Les regarder. Le regarder. Trop longtemps, le chercher, se chercher, chercher quelque chose, se sentir, partir, au bord des larmes, de l'explosion, ne plus être en soit, souffrir, souffrir à en vomir, à en pleurer. De ce bordel. De ce garçon. De tout ces garçons qui n'en valent pas la peine. De toute cette haine, de toute cette indifférence. Pleurer en hurlant. Pleurer en souriant et en éclatant de rire. Un sourire franc. Qui n'a rien d'amer ou de faux. Un sourire sans arriére gout, un vrai sourire, un qui pleure, de tristesse cette fois là. Des regards. Je cherche juste ton regard. Et je peux être en face de toi, tu ne me le donneras pas. Peut-être parce que tu souffres? Mais tant mieux bordel de merde tant mieux! Créve! Souffre au moins autant que tu es idiot! Souffre comme ton sourire fait pleurer le mien! Souffre comme tu nous as fait souffrir. C'est tellement la faute de personne, notre souffrance. Notre douleur. Non, tu n'as fais que tourner et tourner le couteau dans la plaie. Maintenant, ça saigne de partout, et sur ses joues, il y a du sang séché, il y a une porte fermée. Un bras qu'on tend quand on espérais mieux. J'aimerais être cette fille là, qui n'a pas besoin qu'on s'occuppe d'elle, je te jure que j'aimerais. Cette putain d'envie de gerber les sentiments, gerber la vie, gerber le coeur. En faire de la bouillie. Au final, qui sait?

JE SAIS PAS.

Ce texte, me fait gerber.



J'ai arrêter de savoir.

vendredi 20 janvier 2012

Mettez les phrases suivantes au futur puis traduisez-les:

La jeunesse emmerde le front nationale, Agathe Quintin emmerde l'éducation nationale. Faux semblants, faux mérites, vraies déceptions. Ou vont-il chercher tout ça? Prendre une décision, espérer que le ciel tombe, dégringole, s'écroule. S'efforcer de le maintenir, haut, se cambrer. Plus haut que la pointe des pieds, plus haut que la pointe l'horloge, du clocher oublié, de la vallée perdu dans les montagnes ou s'écrase tout un tas d'espoirs, de souvenirs, de désirs et d'odeurs. Faire bouillir la marmitte, espérer a mieux, se tater, se trouver, être déçue. Se detester, detester l'adolescence, l'avenir, les insectes et l'acné. Détester la prof, qui voit tout et trop. Détester les parents, qui voient jamais ce qu'il faut, puis hurler. Hurler de silence et de rage. Crier trop fort pour qu'ils entendent, trop fort pour qu'ils comprennent, trop fort pour qu'ils arrêtent. Se laisser couler. Privée d'air, privée de tout. Toucher le fond, en chercher un autre, un plus moelleux. Un fond comme ça. Un malsain et poisseux, s'y laisser choir, au fond de l'eau trouble des pensées qui t'agitent, des pensées qui t'abritent. Chercher du doigt se qui est inutile, de ce doigt là. Tatillonner et tripoter. Toute ces babioles. Le plaisir, le sexe, les garçons et leurs doigts, leurs mains et leurs mâchoires. Leurs épaules et leurs rires. Leurs virilité mal placée et leurs fierté infantile. Leurs cerveau, leurs sexes, leurs pensées. Leurs indifférence. Tout ça, j'y pense. C'est dans ma tête, c'est ce que j'aime, c'est l'exercice d'espagnol que je devrais être en train de faire. C'est se laisser couler. Encore, encore. Encore et encore. Cette idée de fond, de dérive. D'eau noire qui cache trop de choses. Cette eau visqueuse dans la quelle je m'enfonce.
Le naufrage de la vie.
Saute mouton, ouais, saute moi si tu peux, saute moi si tu l'oses mais saute moi chéri! Devient un méchant toi qui était juste un crétin comme les autres, c'est ce qu'ils sont tous, pas vrai? Ça va te changer hein? Ça va nous changer. Ce soir j'attaque, je mors, je mors la vie a pleine dent. Le sang, la chair, la douleur et la mort, tout ça n'est plus un problème, tu n'es plus un problème. Vous n'êtes plus un problème.
Non, demain, rien ne sera plus un problème mais juste un jour comme les autres, ou tu te lèves ou tu t'habilles, ou tu gerbes a l'idée de manger, ou tu boitilles jusqu'à la salle de bain. Ou tu t'asperges d'une douche trop chaude. Ou l'eau coule sur un corps endormi, un corps figé par le rêve et l'espoir d'une belle journée qui s'envole tout doucement. Tu tires un jean d'une pile de vêtements, tu prends un tshirt et tu pars en chantant. Doucement, car c'est le matin, car il n'y a rien a hurler. Aucune rage a expulser, aucune haine a exprimer. Le calme du matin, le trop plein d'humeur. Le sourire facile. L'annonce d'un enfer délicat et rose. L'enfer du quotidien.
J'aime trop mon enfer pour hurler le matin. Je suis le diable en personne, ou peut-être que non. J'ai étais méchante, alors tu ne sais pas tu ne sais plus, tu ne sais rien. Mais moi j'en sais quoi?
J'aime trop mon enfer pour arrêter de chanter.

jeudi 19 janvier 2012

Putain de journée.
Avec des paillettes et des larmes.

11,5 en maths, envie de pleurer de joie. Ouais, ça compte. Câlin a Agathe, bonjour à Raph. Au revoir à Charles. Heure au parc. Jalousie insensée, rire, et faux-semblant. Bise à la petite Olivia, câlin à la grande Chloé. Photo creepers, indigestion de chinois. Parler de tout, mais surtout de rien. Oublier le sens du mot rien. Lâcher un premier toujours. Pleurer à cause de Raph, alors qu'on c'était promise d'arrêter. lui courir après. (tant pis, j'emmerde la fierté.) Serrer Chloé, moins fort qu'on voudrait. Fermer les yeux en pleurant. Sangloter, ça faisait un bail. Prendre une décision. Mettre du vernis, piquer une chemise à papa. Attendre. Le voir. Le haïr. Danser. Chanter. Trop doucement. Remonter l'avenue en souriant. Écrire dans le désordre. Fait fondre du chocolat sur la langue. M'ennuyer en cours de français. M'endormir en cours de français. Me réveiller en sursaut quelques minutes plus tard. Me jurer de ne plus fermer les yeux en cours. Recommencer. Racine est un homme somnifère, mais ça c'est un secret. Sauter dans les bras de Baptiste, quatre fois. Rire, à en perdre les pédales.
Je pourrais compter les étoiles, je pourrais t'expliquer pourquoi je l'aime, ou je ne pourrais pas. Je pourrais le retenir. Je me jure de le retenir, je te jure de le retenir. "T'aimer est facile car tu es magnifique, et faire l'amour avec toi est tout ce que je désire. T'aimer est plus qu'un simple rêve devenant réalité, et tout ce que je fais est par amour pour toi." Partir plus loin qu'on ne voudrait. Avoir les pieds collés au sol. Tu m'impressionnes. Ce qu'il y a en toi m'impressionne. Je déteste t'aimer. Je ne peux pas être amoureuse de toi. C'est impossible. Pas encore, pas maintenant, plus maintenant. Dit moi juste que derrière ton mur j'ai de l'importance. J'ai pas besoin d'autre chose. Rien pour l'instant. Juste, "tu es importante". On se cache tous. Mais certains mieux que d'autres. Pas vrai? Je pensais que ça se voyait. Je pensais que c'était évident, qu'on se fichait certainement de moi.
J'ai arrêter les voeux, j'ai commencer les objectifs, c'est presque plus dur.
Attend samedi.
Attend demain.
Je connais un fille qui est née trop tard. Mais on la pardonne. Si je disais aux autres que c'était ma petite soeur, il me croirait peut-être, ou peut-être qu'il penserais que je suis nulle, mais si je disais aux autres que c'était ma petite soeur, je ne ferais que dire la vérité, après tout.
J'ai une petite soeur. Depuis demain.


Agathe est là, et sans Agathe, plus d'Agathe.

mercredi 18 janvier 2012

Prend pas ça, c'est bobo.

Jeudi: Chloé.
Vendredi: Morel.
Samedi: Chloé et l'homme quiroulesespizzascommemoi.
Dimanche: Gladys et concert au tapis rouge.
Lundi: enventuel déjeuner avec l'homme-le-plus-occupé-sexy-du-monde.

vide? peur?
Je vois pas de QUOI tu parles.

dimanche 15 janvier 2012

Quel affront mon amour, de te taire. Quel affront, mon chéri, de me sourire. Quel affront, mon bébé, de m'embrasser.

Peut-être que tout ça, c'était juste une grosse erreur.
Moi je ne fais jamais d'erreurs. Juste des choix.
J'aime pas le mot erreur. Parce qu'il a pas de contraire.
Une réussite?
Trop peu de gens en parlent.
allé, allé.
C'est une légende!



Qui a peur, léve les yeux au ciel les enfants!

mercredi 11 janvier 2012

J'aurais voulu être une fleur, pour me faire arracher. J'aurais voulu être ma soeur, elle est plus raffinée. J'préfére être conne, plutôt qu'd'être con, même si les hommes font croire qu'ils sont bons, tous les hommes sont des CONS.

Tu m'en veux beaucoup?
J'ai jamais frapper quelqu'un si fort, je te le jure, jamais. Jamais, jamais. J'en ai tirer un putain de plaisir. Comme si je me retenais depuis des lustres. Je pouvais pas me défouler sur quelqu'un d'autre.
Putain, tu m'as niqué le bras...
Bien fait.
IDIOT.
Recule toi. Aller recule toi.
Je peux pas rester longtemps avec une fille.
On peut pas être ensemble, j'ai besoin qu'on s'occupe de moi. Je suis pas assez... Forte.
Y a une chose qui est indéniable, c'est mon désir pour toi.
Ça fait pas tout le désir.
T'as envie de quoi là?

Si je t'embrasse, là maintenant, ça te feras mal au coeur?
J'en sais rien.
On teste?
... 

Ça veut rien dire.
Ça marche.

Doucement, doucement. Ça fait un putain de bien. Plaisir. Et puis la colère, qui monte. Très vite. plus de caresses, des griffures. Tu t'accroches a sa peau, tu serres trop fort. Et ça fait mal. Il touche, et tu le frappes presque. Tu enlèves sa main de ta peau. Tu le jette contre le matelas, tu le repousse et le serre. Tu l'embrasse mais tu ne te rappelles plus pourquoi. Et pourquoi s'arrêter? Et pourquoi continuer. Baisers volés, ça se calme et ça bout. Immobile, la tête au creux de sa paume, tu le serres toujours, avec cette violence, cette colère, ce désir. Une étreinte immobile, et ses caresses, tellement plus douces. Ne te fâches pas Agathe, tu vois? Je ne suis pas fâché. ''Je ne coucherais pas avec toi.'' ''C'est pas ce que je veux.'' ''.. Tu veux quoi?'' ''Un moment d'affection.''

EXPLOSION.

Tu m'as manquer, quand même.
Toi aussi.

IDIOT.

UNE JOURNÉE COMME LES AUTRES, T'SAIS.
Une des ces journées là.

Tu as dis a Morel pour nous deux?
Je lui dit tout.
Lui dit pas ça.
..D'accord.
Promis?
Promis.


mardi 10 janvier 2012

12118N. Tout est vrai, rien n'est permis.

Un éclat de peur. Des vertiges, tout s'écroule, de l'air, une envie, inassouvie. Tout est bien car rien n'est sûr. Passer l'éponge tout les matins sur la frimousse de la veille. Passer sa vie au bord d'un précipice. Tout s'arrête quand tu veux, chérie. Tout commence là ou tu croises le hasard. Frappée par un aimant. Tout commence là ou c'est terminer. Et à chaque fois qu'on termine quelque chose, on débute un nouveau truc. Les pauses sont des légendes. Le vide est un conte pour faire peur aux adolescents. Tu as vu ça? Choquée de soit même. Bordel, Agathe mais c'est pas comme si je t'avais piqué ton crayon à papier. Oui, c'est vrai j'exagère. Répond bordel de merde! Bébé, tu boudes? Connard, tu meurs? Chanter sans penser, penser sans chanter. Parler sans rien dire, crier pour tout sortir. Rester calme, calme, calme. Être heureuse parce qu'il a dit au revoir, parce qu'il était affectueux, et que j'ai eut un vrai bisou. Être heureuse sans vrai raison. Se trouver ridicule, jubiler quand même. Toucher ce qu'on ne connaît pas. Sauter dans ses bras, l'embrasser, bisous? Aller passe moi ta raquette radin! Le sport qui donne envie de faire l'amour, les cheveux bouclés et le parfum Diesel qui vous touche discrètement. Fermer les yeux? Championne. Ouvrir les bras? Tant qu'on y est. Bisous! Sac à noeud va, ma tête est un sac a noeud. Ouais, ouais, heu, moi j'ai un nouveau copain. Et il a des chaussettes trop cools. Collection de briquets, collections d'histoires invraisemblables, collection de chaussettes, et de sous-vêtements. T'as vu mon soutif jaune et mes chaussettes éléphants roses? Wahou! The Rapture en fond sonore, évaluer la précocité sexuelle de certains élevés par rapport a leurs jouissements respectifs durant le match de badminton. Un jour, on m'a dit que j'avais les idées mal placées. Mais en vérité, ça m'étonne qu'on me l'ai dit qu'une fois. J'ai les idées mal placées depuis que j'ai quatorze ans. Mes amis parlent au 7e degré. Trouves le sens idiot de ma phrase, retourne le a l'envers, et tu trouveras un indice, qui t'amèneras à un boite dans laquelle tu trouveras un rébus, en russe, qui t'indiqueras, le sens véritable de ma phrase, au second degré. Pile ou face? Face! Ouaiiiis! Meuh non, il est tombé sur le côté! Bah, de toute manière j'm'en branle c'est un volant. Jean Ti. Eh! Viens ont dort!! 11,5 en Maths, avec un grand M. Raphaël ça rime avec bordel. Ouais, mais Raphaël ça rime avec plein de trucs! Genre euhh... Ta gueule. Tour Eiffel! Ta gueule, vraiment Agathe. Maiiis, non mais aussi... Chut. Je l'aime Agathe. Vous savez qui j'aime aussi? Robert Sheeenan! Bisous, bisous. Gossip Taré-des-chaussettes. Oh, Agathe! Viens faire de l'impro, il y a de la place. Fuck. Fuckeuh la créaa. Tu sais, un jour, j'ai vu un raton laveur, en train de s'accoupler avec une chauve souris nommée Chong. Je sais comment elle s'appelle, parce qu'elle vend des tapis, et pour l'anniversaire de Chloé, qui n'a pas lieu maintenant, j'ai acheté un tapis, un tapis rouge, et c'est Chong qui me l'a vendu. Moi je suis pas pour les accouplements mixtes, mais c'est pas un problème qui me préoccupe non plus, je veux dire quand Chong accoucheras d'un chauton-souleur, elle va comprendre ces malheurs. Donc, moi, bah j'ai pris Free, l'histoire de frotter ma box et d'avoir droit a 4 voeux. (3? C'est trop classique.) Et tu sais quoi? J'ai fait le voeu de sauter en parachute avec Chloé, de revoir Jeremy, de trouver Raphaël, et de ne jamais quitter ceux que j'aime et qui m'aiment en retour. Parce que finalement, c'est tout ce qu'il faut.


UNE JOURNÉE COMME LES AUTRES T'SAIS.

lundi 9 janvier 2012

L'air toujours complètement absent. Évaporé, un léger nuage de fumée blanchâtre. Une cigarette au bout de lèvres entourées d'une barbe naissante. La conviction qu'il ne voit personne. Le regard ailleurs et ses mains que j'ai fixées. ''Non. Arrête. Ça va se voir, hein.'' Une mèche blonde sur le front. Un sourire trop joli pour être vrai. Un portrait trop transparent pour être vu. La discrétion qu'on remarque. La tête blonde parmis la foule. Le simple fait de se tenir droit. On l'a vu, et on ne le lâche plus. Des yeux. C'est presque inhumain. Une perfection imparfaite par tant de beauté. Des habitudes auxquelles on ne s'habitue pas. Un corps trop blanc. Tout blanc. Blanc malade. Blanc ivoire. Mais le plus fort que je n'ai jamais vu. Des bras auxquels je m'accrochais.

Cette impression de tomber dans le vide. Un souvenir, comme ça. L'espoir, qui se minimise. Un grand trou, ou il faut jeté toute ses idées pour se rendre compte qu'on va mal. Ça déborde et j'ai peur. Peur de me rappeler trop bien de tes baisers. Par terre, sous une douche, dans les fleurs, sous un plaide.

Attends, j'ai une surprise, ferme les yeux.
Je ne veux pas croire que c'est impossible, mais je sais que si c'était le cas, ces souvenirs seraient moins douloureux. C'est peut-être bien, de pleurer, d'avoir mal. Tu m'as fait pleurer en pleine rue. Tu m'as déçue, je m'en rappelle, j'étais tellement déçue.

Tu fais tout comme il faut, tout en gâchant tout.

Mais moi, je ne te laisserais plus tout gâcher.

"Viens chez moi mercredi prochain."

Courage, courage.

dimanche 8 janvier 2012

Le souffle glacé de la désillusion. L'attente grisée d'une ombre de présence. J'ai dépassé la terreur de la défaite. Entre les doigts d'un avenir si certain, si terrible, si suffisant. Contente-moi d'être là. J'aimerais, j'adorerais, je désirerais, te poser deux questions, et que tu répondes comme il faut. Je mourrais jusqu'à ton prochain baiser. Je brûlerais en enfer de l'attendre. Et je brûlerais aussi longtemps qu'il faudra. Je t'aimerais aussi fort que tu voudras. Je ne t'aimerais pas du tout, si tu veux.


Ne me demandes pas ça, je sais pas faire.

Je cherche le fruit du hasard, les barbelés m'ont dit que c'était une framboise. Peut-on rêver mieux que le rêve? Pour détruire toute forme de possibilité au réel?

J'ai envie d'écrire un texte, noir comme les écrits de Carlos Ruiz Zafon, malsain comme la musique de The Rapture, irlandais, comme l'accent de Robert Sheenan.

Les bonnes journées, sont parfois celles qui vous donnent le moins à penser.

Les journées simples. Sans autres plaisir que les messages des plus importants. Rayer les mots blessants d'une mére inquiéte. Grignotter les gateaux irlandais de la veille. Gouter de la galette au nutella, sous les ordres de l'être aimé. (M. Gastro. Merci pour ce fou rire, Agathe.) Remonter son slim pour faire apparaitre des chaussettes bicolores, sortir dans la rue, fiere des chaussettes, des chaussures et du pantalon. Regarder l'esplanade ou Jeremy courait. Esperer croiser quelqu'un. Ne croiser personne, sourire. Bosser la physique, y arriver. Être contente. Ecouter Torches en boucles, tout en travaillant les puissances de 10 en chantant et dansant. Maudire Mme. Virard. Avoir envie de voir un docteur. Ne pas les croire. Attendre qu'ils se décident. Finir Le Jeu De l'Ange. Serrer le livre dans mes bras, comme un ami. Caresser la couverture, vouloir relire Marina. Le déposer à coté du lit, commencer Chattam. Regretter l'immense et incomparable romantisme de Ruiz. Sourire, sourire.

J'ai mis de l'amour et de l'affection dans ce livre.
J'en ai tellement a donner et recevoir.
Le matérialisme des mots.

''Un intellectuel est ordinairement quelqu'un qui ne se distingue pas par son intelligence. Ce que je cherche est l'opposé d'un intellectuel, je cherche quelqu'un d'intelligent.''

Merci, pardon, s'il te plaît.

Merci à :

-Chloé pour me supporter, tout simplement.
-Agathe, pour me faire manger, et ouvrir les bras quand ça ne va pas.
-William, pour sa patience.
-Alizé, pour cette ressemblance qui rassure.
-Baptiste, pour cette affection.
-Jeremy, pour ces paroles.
-Mathilde, pour la musique, et pour Robert Sheenan.
-Charles, pour cette imitation du Palmashow.
-Raphaël, pour cette facination, pour ces éclats de joie.
-Elodie, pour cette présence.
-Nikita, pour me faire penser a l'envers.
-France, pour me donner un idéal de vieillesse.
-Laure Compagnone, pour le théâtre.
-Maxime, pour avoir rit si fort.
-Antoine, pour ces blagues bretonne.
-Mathéus, pour ses vaches qui remonte le moral, pour avoir rit à mes blagues.
-Xavier, pour m'avoir éviter le chemin vers la maison le plus badant de l'humanité.
-Marie, pour ces yeux admiratif vers ce qu'elle posséde sans voir.

Pardon à :

-Agathe pour crier quand ça ne va pas, pour t'infliger tout ces retournements de situation grotesques,
-Chloé pour tout ces efforts que je gaspille parfois,
-Jeremy, pour avoir fait l'aveugle toute une année,
-Vincent,
-Antoine,
-Elodie, pour être partie,
-Marie, pour ne pas avoir réussi à te montrer comme tu es belle,
-Nikita, pour cette absence,
-Cécile, pour être partie,
-Baptiste, pour faire l'aveugle,
-Fabio, pour ignorer,
-Charlotte, pour n'avoir jamais dit merci.

S'il te plait à:

-Agathe.
-Chloé.
-Raphaël.
-Jeremy.
-Alizé.

samedi 7 janvier 2012

Petite conversation avec un mur.

Tu sais, j'vais essayer de pas te mentir, que ce soit lui ou toi, tout ce que je veux c'est ne pas souffrir. Et le moins dangereux c'est toi. Je vais essayer d'être honnête, vraiment, mais je n'arrive pas à parler au murs. C'est fou mais ça me met mal a l'aise. J'vais essayer de pas vous mentir, tout ce que je veux c'est de l'affection. Tu vois, de l'affection, j'en ai eut plein. P't'être même trop. Je peux pas m'empêcher d'essayer d'analyser ce que j'ai ressenti. Et hier je me suis dit qu'il y avait toi, et Jeremy, et puis Raphael et Vincent. Comme un carré avec plein de combinaisons. Mais toi et Jeremy vous êtes des murs. Je n'ose rien faire parce qu'au final je ne sais rien, rien de se que vous pensez. ''J'te connais.'' Là, j'aimerais vraiment appeler Jeremy, et qu'il me pardonne. Juste, pardonne moi. Je t'aime. J'aime. Incapable de dire combien de monde et comment. Je sais juste identifier cette putain de passion qui contrôle tout le reste. Parce que, ouais, j'ai pas sut voir ce que Jeremy cachait derrière son mûr, et je ne vois pas a travers le tiens. Non, non, je ne vois rien.

J'ai réaliser y a une semaine je crois, que j'étais une parfaite conne. Dans la beauté de l'être.

J'ai pas vu Jeremy, je ne vois plus rien. J'avance dans la colère et l'agacement. Et je tape mes pieds contre le sol, comme si ça allait changer quelque chose. Toi. Putain je te veux. Je te cours après tout doucement. Je ne me cache pas, parce que je veux que tu le vois, vraiment. Je suis là, regarde moi, oh, s'il te plaît regarde moi. S'il te plaît montre moi. Je veux savoir plein de choses, des choses qu'il ne faut pas demander, des choses qu'on comprend. Mais avec toi, impossible de comprendre. Non, je ne comprend rien, tu ne montre pas, tu sélectionne ce que tu sors, et ça reste de la neutralité. Je cherche dans tes yeux ce qu'il pourrait y avoir, je cherche vraiment. Mais j'ai l'impression que tu me regarde le moins souvent possible. Que tu te cache. Tant que tu peux. Peut-être que c'est juste, comme ça, que tu te cache a tout le monde de toute façon qu'il n'y a rien a savoir. ''J'en pense pas moins, hein.'' Mais, j'ai vraiment l'impression d'être la chose la plus insignifiante du monde bordel. Si c'est la cas dis moi de partir je t'en prie! J'en peux plus de toute cette hypocrisie que je vois jaillir de toute part, alors si je découvre que tu es comme ça, je crois que je vais vraiment arrêter de croire en la franchise. Je sais même pas ou j'en suis.

En fait, j'ai l'impression d'être nulle part.




Hahahahahahahahahahahahahahahahahaha. Ha?

vendredi 6 janvier 2012

The Rapture.



Oh! Mais, c'est parfait bébé. Putain mais c'est parfait!

-Bon allez, dit moi ce qui ne vas pas.

Le ciel tombe sur ma tête. Ouais, comme un gros truc de merde, genre toute la fiente du monde. Haha, chérie, tu veux que je te dise ce qui est mal rangé dans ma tête? Écoute ça. Rien n'est a sa place. Rien ne va plus en fait. Y a un putain de bordel dans ma tête. Je ne marche pas droit et je tourne sur moi même, mes réflexions volent tellement bas que je peux les piétiner. Je me crée un but dans le but d'avoir un but. Je me crée un espoir dans l'espoir qu'il se réalise. Juste comme ça. Je suis la fille la plus capricieuse de l'univers. Je collectionne les fiertés et je les range dans une boite rasta. Je collectionne les déceptions et je les range au fond de ma tête. Wahou! Le vent souffle et t'éloigne. Et on peut tous crever, puisque de toute manière, il y a des extraterrestres, quelque part dans l'univers, qui sont la pour relever le niveau. C'est obligé. Même que c'est Werber qui l'a dit. Les Arctic Monkeys ont dit: "Suce le et voit." Agathe Wolff a dit: "Prout." Et moi j'ai dit "Merde". Le soleil tourne autour de la terre dans le sens des aiguille d'une horloge russe, la terre est plate, mais personne n'a trouver sa fin, la vie est ronde, mais tout le monde va trouver la fin. Le bitume est froid, sa poche est chaude et je rentrerais dedans coûte que coûte. Hé, tu sais quoi? Laisse moi tabasser la porte avec mes pieds tranquillement au lieu de me demander si ça va ou pas! A ton avis pourquoi je nique mes Creepers comme ça? Allez tous vous faire foutre. Je me suis lever du pied gauche et j'ai atterrit sur un chat noir, cette journée s'annonce torride.

-Non, mais ça va putain.



dimanche 1 janvier 2012

Petite liste des missions du 2 janvier 2012.

-Acheter un peigne.
-Finir les devoirs pour de vrai de vrai de vrai.
-Mettre mes Creepers.
-Pas trop penser aux mecs, en général. (PAS TROP.)
-Ne pas partir du principe que cette journée va absolument puer la merde.
-Se dire que tout est mieux que rien.



Le néant, ça fait peur hein?

Je voudrais l'impossible, s'il te plaît.

BIZARREMENT AGATHE.

J'aimerais bien que Raphael ne soit pas si décevant. J'aimerais bien que Robert Sheenan ne lui ressemble pas autant. J'aimerais bien pouvoir laisser mes sentiments s'étaler sur lui. J'aimerais bien qu'il en vaille la peine. J'aimerais bien ne pas penser que le matin au réveil, ça sent comme la dernière fois que je l'ai vu. J'aimerais le rayer de ma mémoire. J'aimerais bien penser réellement la phrase que je viens de dire. J'aimerais aussi pouvoir me dire comme Chloé "j'ai complètement rayer cette partie de ma vie de ma mémoire". J'aimerais bien le retrouver. J'aimerais bien ne pas penser tout au fond de moi qu'il veut peut-être vraiment me revoir? Qu'il ne m'a pas envoyer ce message sur un coup de tête?
Si tu veux passe à la maison prendre le goûté faut qu'on parle et t'en profiteras pour me rendre mon tee-shirt. :)
J'aimerais ne pas m'être surprise en train d'analyser ce message, après l'avoir lut a la va-vite et m'être empressée de crêper mes cheveux. J'aimerais ne pas avoir reçut ce message d'annulation. J'aimerais ne pas être aussi IMPULSIVE. J'aimerais ouvrir ton crâne puisque je ne trouverais rien dans ton coeur. J'aimerais avoir taffé aujourd'hui. J'aimerais être moi et m'en rendre compte. J'aimerais me reconnaître de temps en temps. J'aimerais vivre dans un entrepôt désaffecté et me balader en soutif-jean-pancho-creepers toute la journée avec Robert Sheenan ou Raphael en moins con. J'aimerais ne pas aimer cette pure connerie, cette décadence, ce faux rythme, cette attirance. J'aimerais ne pas le voir comme un idéal physique. Je n'aimerais même plus que Jeremy réponde. J'ai dit que j'aimerais rencontrer ma soeur et je l'ai rencontrer. J'le dit plus parce que c'est devenu possible. J'aimerais que les gens qui se plaigne de ne pas pouvoir tendre le bras pour attraper les possibilités qui leurs passent sous le nez et qu'ils considèrent comme des rêves se prennent un coup dans la gueule. Parce que le rêve tue la réalité a coup d'éventualités mais que la réalité est un rêve pour ceux qui ne les saisissent même pas. J'aimerais vivre de musique. De talent. Ne plus aller a l'école. J'aimerais refaire le monde du début a la fin, t'sais genre, -refaire la société qui nous entoure et nous enfeeeerme-. Du genre, tu m'le dit j'ai envie de te claquer. (NON, tu peux pas entuber le système et baiser le monde entier en faisant uniquement ce que t'as envie de faire, non, non, non. Et le pire, c'est que tu le sais, que tu ne vas pas le faire, mais que tu le dis QUAND MÊME. Et que j'ai envie de te FRAPPER.) Mais moi même ça m'arrive de vouloir faire la meuf qui a le cul bordé de nouille, quoi qu'il en soit et qui peux vivre sa vie parce qu'elle se sent sous une bonne étoile. (PAS BESOIN DU SYSTÈME. HANW.) Ouais, ça s'en va et ça revient, mais moi, putain, quoi qu'il en soit, j'suis très heureuse comme ça.

HEUREUSEMENT CHLOE.