dimanche 12 février 2012

Le couloir de l'oubli. [j'ai décidé d'écrire tout ce qui fait mal, et de le foutre dans le couloir de l'oubli.]

Déambuler, dans le couloir de l'oubli.

Ne retenir que le pire du pire. Pour mieux oublier. Ne retenir que le pire du pire, c'est ce qu'on y fait, dans le couloir de l'oubli. Parce qu'oublier c'est sélectionner ce qu'on retient.

J'ai un peu de mal avec avec la douleur. J'ai tendance à l'esquiver, je dois avouer, que je passe mon temps à l'esquiver, en réalité. A relever la tête indéfiniment. A Virgin, je ne veux plus y aller maman. Jeremy, je ne veux pas y penser maman, Raphael, je ne veux pas le regarder maman. Et je souris, tu sais, quand je passe devant chez lui, quand j'arrive à oublier de regarder sa maison. Quand j'arrive à ne pas y penser. Je ne veux plus penser aux cheveux des Raphaëls, à la tête  de l'un contre le matelas, au sourire de l'autre, non. Je ne veux plus y penser. Ma tête est comme un disque rayé. Tu vois maman? Je prends le temps de souffrir, comme tu m'as dit de faire. J'arrête de sourire. Je baisse la tête et je chiale. Défaite. Bordel, de grosse défaite. J'ai l'impression, je crois vraiment, que je pleure, que je me vide de tout ça. Mais c'est tellement inutile, maman. J'aimais bien me mentir. Je détestais, souffrir en continu. Les gens ne me croyaient pas, quand je disait que j'étais malheureuse. Je vis tous ces chagrins, toutes ces larmes, tout les jours. Parce qu'au lieu de pleurer, d'y penser, au lieu de faire tout ça. Je souffre sans même réussir à me rendre compte pourquoi exactement. Tout doucement. Tout le monde se crée un cercle vicieux au cours du temps. Alors, j'avais le miens, t'sais. Mon cercle à moi. Et puis je suis arrivée au milieu. Et j'étais déjà toute morte. Tu sais morte, sans âme. Je souffrais juste. Plus envie de dire bonjour à Agathe le matin, plus envie d'aller voir les autres pendant les pauses. Plus envie de manger. Agathe, tu pèses 47 kg. Et puis, et puis. stop.
Parce que toutes ces larmes, elles sont minuscules, parce que je ne les ai même pas aimés. Parce que Vincent est là.

STOP.

Je te dérange? Oui, là tu me déranges, oui.

Aller, c'est presque pas fini, c'est presque le début. Sur la voix d'un androgyne, et sous la couette d'un voleur, je vous dédie ce message, à vous, tout les hommes.


JE VOUS ENCULE AVEC MON GOD.
ET J'Y PREND DU PLAISIR.

même pas folle t'sais. nananan.



En vrai tout les garçons sont cons.
Même moi?
Ouais.
Pourquoi?
T'habites loin.
Quoi? C'est pour ça que je suis con?
Ouais. T'es bien, et t'as même pas l'intelligence d'habiter prés. Honte sur toi.

[Je vais quand même préciser, qu'il faut pas prendre tout ce que je dis au sérieux, parce que c'est mal de faire ça.]

Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.
Partir pour un long voyage, pour un nouvel univers. Tout les matins, en se réveillant, tout les soirs, en allant se coucher? Parce que chaque journée est un univers parallèle au précédant. Comme le dit si bien celle qui fait parfois changer d'avis. Mais tout est si relatif, tu le sais?
Toujours en attente du numéro masqué. Je ne désespère pas. J'ai oublier comment on faisait.
Théorie de la relativité: Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous les référentiels inertiels.
J'ai rêver d'un junkie, qui se cousait les lèvres avec des épines de ronces. J"ai rêver d'un ciel rouge et d'une herbe bleue. J'ai rêver de piquants, de cheveux et de cire, dans un pot, d'y tremper mes doigts. J'ai rêver du dégoût, du vomi, j'ai rêver folie. J'ai rêver but, j'ai rêver voeu, j'ai pas rêver cette nuit.

J'ai pas eut le temps d'attraper le souvenir du rêve qui s'enfuit à l'aube.

vendredi 10 février 2012

Je t'aime.

Coulis de pensée, écrasé sur du dur. Écrasée sur un mur. Dures sont les retrouvailles d'une promesse méprisée et d'un mensonge capricieux. Un mensonge comme ça. Juste pour mentir.
IL EST TEMPS D'ÊTRE HEUREUX, MON AMOUR. OUBLIONS-NOUS. OUBLIES-MOI. 
Prends une grande goulée d'air, et replonges la tête dans l'eau, les hommes sont des poissons. Il y a tellement d'eau autour d'eux, qu'il ne voient jamais les larmes qui débordent des yeux. Alors, les yeux de l'humanité sont débordant de larmes. Les hommes vivent dans leurs propre eau. Ils ne la voient même plus, certains arrivent même à être heureux, quelques milliards de secondes, dans cet océan de lamentation. On trouve un peu de tout. Même des éclats de joie, quelques brins d'amour, de la poussière de souvenir, du désir de maintenant, de toujours, de jamais. Des vagues de plaisir, qui font vibrer le corps, et qui défient l'esprit, l'esprit qui meure vingt fois, et le corps si solide, qui encaisse les coups, qui maigrit sous les chocs, qui se dilate, qui se brûle, qui se ride. Le corps, indestructible, que l'homme répare et souille, de ses mains gantées et de ces ustensiles désinfectes. L'homme devient juste un robot, tout simplement car c'est simple, oui, rien de plus simple. Rien de plus simple qu'une maladie. Qui vous ronge et vous tue, rien de plus simple. Tout est simple, je pourrais le dire, mais je ne pourrais pas le penser. Car la simplicité est relative, et que ma relativité est compliquée. Si j'étais un humain poisson, je m'installerais sur une vague de plaisir, et si j'étais un humain robot, je me ferais guérir du cancer, juste comme ça. Mais si j'étais un humain? Si j'étais une humaine. Si je me rassurais dans les bras de l'odeur de Vincent, en me calfeutrant sous une couette d'envie et de désir. Si, si. Alors, sans doute que je serais un paradoxe, comme tout les humains. Un humain paradoxe. Un humain comme les autres. Ils ont tous une faille, trouvez la, allez-y. Ça sera drôle, comme dans un jeu. Un jeu de chasse. Chasse à l'homme et au chassé. Chasse du chat sauvage de l'âme sauvée. Solution d'un problème qui n'en est pas un. Allez-y, hurlez leurs dessus. Que l'on m'explique quel est le problème! Que l'on me dise ce qui ne va pas! Ou que ceux qui sont ici, se taisent à jamais. Tiens, voici du fil et une aiguille, va coudre tes lèvres grand enfant, va coudre tes pensées. Tu peux courir mais plus jamais tu ne parleras. Plus jamais. Plus jamais tu ne souriras. Comme le rouge te vas bien, quand il coule de tes lèvres. Et j'ai eut peur, oui, j'ai courut, de toute mes forces, j'ai courut vers une solution un espoir, une échelle ou une corde. J'ai plongé dans un seau et j'ai trouver une grotte. La grotte incroyable, qu'on ne peux pas croire, parce qu'elle est dans un seau. Mais moi je l'ai crue, parce qu'elle est incroyable. Parce que la grotte seau, c'est comme l'amour, c'est incroyable, alors personne ne se rappelle, personne ne pense a y croire, parce que, vous comprenez, c'est incroyable. Et tes lèvres contre les miennes, c'est pire que la douceur même, c'est pire que la douleur. Et ta peau qui serre la mienne, c'est pas croyable, alors, permet moi d'y croire, pour fermer les yeux, les rouvrir.
Et tu es toujours la.

Héritage d'une préadolescence plus noire que l'encre. [Ce texte a aujourd'hui trois ans et deux jours. J'ai rien changer.. pas même l'orthographe, hm.]

Le noir s'est emparé de la ville. Plus aucun bruits, le temps semble s'être arrêté. Il est là, il ne bouge pas. Face aux ténèbres du gouffre qui se tient devant lui.
Tout doucement, le long de sa joue, une larme se fraye un chemin à travers son visage. Puis dans le calme oppressant de cette ville silencieuse, un sanglot éclate.
Elle court, elle halète, son corps et son esprit s'envole, on n'entend seulement ses pas. Une larme coule sur sa joue, une grosse larme, pleine d'inquiétude et de
tristesse. Elle continue sa course, les yeux noyés, son coeur bat a toute allure. Désespérée, poussé par l'angoisse, elle pousse un cri d'horreur et cour de
toute ses forces vers l'immeuble .
Face au vide, il regarde en bas. Ses sanglots se perdent dans le silence, et ses larmes sont avalées par le vide. Il avance. Ses cheveux collent ses joues mouillées.
Les mains rongées, l'esprit vidé, le corps las, après tout pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tout recommencer ? Ah! Si seulement! Les pensées noires, l'âme
sombre, il regarde au loin. Tout recommencer. C'est ce qu'il souhaite plus que tout au monde. Un nouveau départ.
Plus que quelques mètres. Il est la-haut, elle le voit, c'est lui. Elle sanglote, terrifiée. Elle hurle son prénom. Sans réponse. Il est là-haut. L'a t-il entendue ? Elle
crie des paroles incomprise et ce jette dans les escalier de l'immeuble. Il est là-haut, il faut qu'elle y aille. Alors c'était vrai ? Des objet tombent de ses poches, elle
ne fait pas attention. Un seule chose occupe son esprit . Lui. Il est tout en haut de l'immeuble. Là haut. C'est avec lui qu'elle doit être.
Il s'avance encore. Il a arrêté de pleurer. Il n'a plus de larme. Soudain, il commence a songer a elle.
3 e étages, encore 5 , une seule chose en tête, lui, rien que lui. Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi? Les larmes coulent les pleurs redouble. Pourquoi lui ? Pourquoi
elle ? <<Et je m'en voudrait a jamais, de l'avoir laisser partir>> Cette phrase résonnait en elle. Pourquoi, pourquoi s'en voulait elle ? Ce n'était pourtant pas sa
faute ..
Elle s'en voulait tant.
Mais comment avait-il put l'oublier. Il pensait a elle. Elle prenait peu à peu possession de son esprit. Les pleurs reprirent. Les larmes coulèrent. Peu importe
c'est ce qu'il doit faire. Peu importe le reste! Il n'y avait que trop pensé ! Ah quoi bon rester dans ce monde! Tout et si cruel ! Peu importe , elle l'oublierait .
Un cri perça une nouvelle fois la nuit , 7 e étage, plus qu'un ! Un seul ! <<Attend moi, attend moi..>> ses murmures se contredisait. Mais était-il trop tard ?
Elle n'en savait rien. Peut-être bien.
Nouveau sanglot. C'est inutile, vraiment, je suis inutile.
Non, vraiment, c'est fini.

Le punk, le rockabilly, la vulgarité, l'obsène.

Il y a un moment du bain que j'aime pas, c'est quand on sort, qu'on est tout mouillé et tout lourd, que la pesanteur sans efforts de l'eau est partie et que mes jambes pèsent des milliers de kilos.


La plus belle chose que la vie puisse donner est un cadeau empoisonné. Parce que tout est relatif, l'humain est à lui même le plus beau des paradoxe. Parce qu'on peut expliquer mais ne pas comprendre, sentir mais ne pas exprimer, dire sans se faire entendre, crier et paraître silence, fondre en larmes et sourire, mourir et respirer, parce qu'on a pas besoin de mots pour mentir, juste de secrets.
Bang, bang, my baby shout me down.
Tendre les jambes pour avoir l'air plus grande que Papa, plus grande que l'arbre, plus haute que le ciel. Prendre un bain, les cheveux dans l'eau, les pensées en vapeur, peau luisante. Croquer le chocolat, croquer l'envie. Envie de sexe. Faire la princesse. Refuser des choses, désirer sur un ton d'exigence, se faire gentiment insupportable et capricieuse. Enfiler un boxer. Chercher des capotes. L'appeler pour la troisième fois de la journée. ''Non, mais la y en a plus du tout.'' Se douter que Jeremy ne tiendra pas ça promesse. Se dire qu'il doit travailler. Chercher une idée. Ouvrir le livre à idées. Trouver une idée complètement obscène. Adorer complètement. Chanter, crier un peu.


L'OBSCÈNE EST UN ART FASCINANT.
quand il reste un art.


D’humeur alcoolique                                                        Et tout se détraque
Je perds mes fringues,                                                     A l'inversement des rôles
Je perds mon lub’                                                             La muse est dans ma tête :
Draguant pour un peu de fun                                           Elle me fait perdre l'esprit
Je ne pense qu’à ma gueule                                             Et me dicte ma conduite
Un partenaire différent tous les soirs                              Et tout se détraque
Soporifique à ce point, ça devrait pas exister                 À la première répétition
Quelle rigolade, quel beau cul                                         La muse est dans ma tête:

Elle est universelle
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite

Le genre de trip                                                                 Il se maquille dans sa chambre
Qui dure des jours                                                             S’inonde de parfum bon marché
Un truc qui doit venir des insectes                                   Des trous pour voir dans un sac en papier
Il me croise tout timide et réservé                                   Le meilleur coup que j'ai jamais tiré
Encore une tapette de plus                                               Le genre de mec qui s’accouple pour la vie
Femme homme ou singe moderne                                    On doit l'aider à se                                
Encore un junkie content de lui                                        trouver une épouse,
200 billets, déboutonne mon pantalon                              Nous sommes un couple
Et descend                                                                         Quand nos corps se plient en deux


Et tout se détraque
À l’inversement
des
rôles
La muse est
dans
ma tête :
Elle est universelle :
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite
Et tout se détraque
À la première répétition
La muse est dans ma tête :
Elle est universelle
Elle me fait perdre l'esprit
Et me dicte ma conduite


                                                                        

jeudi 9 février 2012

Trucs qui faut que j'achète:

Livre de citations d'Oscar WILDE.
Recueil de poème de Arthur RIMBAULT.
Autocollants Rockabilly.
Affiche.

BRIC A BRAC.

Mon garçon préféré, c'est Vincent FARRUGIA.
J'aime bien pleurer dans ses bras parce qu'il me serre trés fort.
J'aime bien ses câlins parce qu'ils me consolent aussi bien que les mots qu'il faut entendre.

Mon écrivain préféré c'est Oscar WILDE.
J'aime bien les mots qu'il utilise, et la tournure de ses phrases.
Et ces phrases répetent encore ce que j'ai hurler dans ma tête.

J'aime bien les IRLANDAIS.
Mais juste parce qu'il sont beaux.

Mon fond d'écran, cest une affiche présidentielle pour GASPARD.
Et mon écran d'acceuil, c'est VINCENT.

La personne que je tuerais bien là maintenant, c'est mon prof de maths.
Parce que mon copain en terminale S, 135 de QI, plus-beau-plus-fort-plus-gentil-de-la-terre n'arrive pas à terminer un des calculs qu'il a foutu dans le contrôle.

J'aime bien cette phrase:

« Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières.  »

Et celle la:

« Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire.  »

Aussi celle la:

« Il n'y a pas de péché sinon la stupidité.  »

Et toute celles-ci:

« On a conscience avant, on prend conscience après.  »

« Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.  »

« Les tragédies des autres sont toujours d'une banalité désespérante.  »

« Sachez que je puis croire toute chose, pourvu qu'elles soient franchement incroyables.  »

Il y en a plein d'autre, j'acheterais un livre.

mercredi 8 février 2012

Mon poème préféré c'est: CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR.
C'est de Arthur Rimbault. Et Arthur Rimbault, c'est aussi mon poète préféré. Parce qu'il est petit blond, musclé, bi-sexuel, vagabond, et que ses poèmes je les chante.

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent.

Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête,
Auguste retraite.

J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie ;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.

Ainsi la prairie
A l'oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.

Ah ! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame !
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie ?

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent !

Dés que j'ai lut ce poème, j'ai comprit qu'il fallait que je l'apprenne par coeur.

Il est une heure du matin, et tant mieux si il y a des fautes d'orthographes. Vous avez le droit de pleurer en silence.

Réveil du matin, visqueux, avec des dents. S'étire, s'étire, jusqu'à toucher le ciel. Et on heurte le lampadaire. L'histoire d'une vie, vie qui commence comme les toutes autres, mal. Mal, d'un joli malheur sans fond. Aller, aller. Un pied devant l'autre. Encore cette différence. Qui laisse les autres sur le cul. Encore ces remarques, qui me foutent très franchement le cul par terre. ''Agathe, mais pourquoi t'as Jiminy Cricket dans ton sac?'' ''Si tu savais..''. Le copain, avec ses dix-huit piges bien calées. Et sa mentalité aussi contradictoire qu'incompréhensiblement belle. Le copain et ces putains de kilomètres entre vous. Le copain, que quand même, il faut l'avouer, beaucoup beaucoup je l'aime. Alors, ce midi, on ne se dispute pas. On prend des photos en chaussettes et en tshirt metallica. On partage du temps avec Chloé, on sort la bobinette à temps de sa poche, et on pioche, on fait des découpages, on enregistre même certains bouts de fils. On parle longtemps, on l'écoute raconter de belles histoires, on s'étonne, parce que la vie est une chose étonnante, voir offusquante, voir belle. Chloé, l'innocence. Puis on fonce, dans un cabinet médical, à l'autre bout de Paris. On rit, on pouffe, de manière ridicule, devant un monsieur, doux, sérieux, on lui parle, mais, avec ses lunettes sur le bout du nez et ses tout petits petits yeux bleus, on ne retiens pas l'éclat de rire. Le monsieur est gentil. Il ne comprend pas d'abord, puis rit avec vous. Et puis, je me dis qu'il est cool le monsieur, de rire. Et il a un joli sourire. Après, ce n'est plus drôle. Toute nue dans une pièce grise et la mâchoire qui tremble. L'envie que Vincent vienne lui dire d'arrêter. La mâchoire qui tremble de plus en plus fort. Vite se rhabiller, vite se rasseoir, vite se faire prescrire une pilule magique. Être rassurée. Peser 50.6 kg, exactement. Pas être assez et gnagnagna, aller voir un autre docteur dans une semaine. Donc rentrer et être heureuse. Enfin voilà. Et puis maman rentre et vous donne une lettre. Et dedans, il y a le CD des Stray Cats. Et j'y pensais plus, mais là, ça m'a fait mal. J'ai senti que ça voulait dire stop. J'ai déchiré la lettre en mille morceaux, j'ai tout mis dans la poubelle, j'ai planquer le CD, j'ai crier "salopard", et ma mère m'a demander. Et je lui ai dit de pas me demander, et quand elle m'a demander si c'était Jeremy, j'ai crier non, et elle a compris. Lui, il m'a encore raconter des salades, il m'a dit qu'il m'appellerais. J'le crois pas, j'le crois plus. Mais je l'aime bien, toujours. Et lui il m'a dit ça: "En vrai, j'ai ptet un peu exagéré ma méchanceté et tout ça la dernière fois.." Agathe me manque, ça fait une dizaine d'heures que je l'ai pas vu. Je crois que je vais laisser le CD caché encore un peu. Je crois que j'ai enfin compris. Enfin, je crois. Manipulable, malléable, tordue. S'il vous plaît. Cachée derrière le rien d'un sentiment, la fragilité d'un début sans fin, d'un faux début, d'une continuité qui n'est pas continuelle. (Non, mais je déconne pas, c'est exactement ça.) Mais qui a tué M. Pleine-Lune? Se coucher, les yeux qui fatigue depuis des heures, les maintenir ouverts, les maintenir, attendre. Attendre de ne plus en pouvoir.

Ne plus en pouvoir,

écrire.

mardi 7 février 2012

Parce que tu n'es pas là, tout simplement.

Pourquoi. Et comment. Bon sang de bordel de putain. Pourquoi quand ça commence à devenir sérieux j'ai mal. Là, à droite. A la clavicule. Pourquoi je peux pas te lâcher sans un vrai je t'aime, pourquoi quand tu le dis de toi même je m'en branle, pourquoi j'ai peur que tu sois le seul, pourquoi j'ai peur que tu sois le seul puisque je t'ai? Pourquoi j'ai besoin. Pourquoi je recherche et je fouille. Pourquoi je chiale. Pourquoi je voudrais crever trois fois avant d'y arriver. Pourquoi j'ai juste eut à me pointer et à me faire détruire une fois, puis deux. Pourquoi je me reconstruit de plus en plus vite. Pourquoi je met toute la poussière du monde sur mes doigts. Pourquoi j'ai l'impression que c'est mal et j'ai peur. Pourquoi? Pourquoi, puisqu'Agathe, c'est ridicule, tout le monde rêverais de cette vie qui t'appartiens, avec ce copain dingue de toi, avec cette meilleure amie, avec cette joie de vivre. PUTAIN MAIS TA GUEULE! Pourquoi, parce que c'est ça? Parce que les gens en rêve? Parce que tout le monde voit les moments ou je danse dans les couloirs, tout le monde me voit lancer des confettis, mais personne me voit crever. Pire, tout le monde s'en fou. Les gens ils se disent que c'est plus pratique quand tu sautilles dans tout les sens. Je voudrais tous vous tuer comme vous m'avez tué, je voudrais te tuer, Raphaël, et j'ai même trop de haine pour aimer, et je ne sens même plus cet amour, je le pousse à bout et je l'énerve juste pour me rassuré. Juste pour qu'au moment ou il devient sec et cassant, je commence à flipper, je commence à me sentir mal, à dire je t'aime, à supplier. Ça fait du bien, parce que comme ça, j'ai l'impression d'aimer, comme ça j'ai l'impression d'être impliquée. Parce que l'amour, j'ai du mal à le sentir autrement. Parce que tu n'est pas là, tout simplement.
Je me lis penser. Vous n'êtes pas obliger de lire ça, vraiment.

VINCENT, PARDON. VINCENT, JE T'AIME.
Je suis complètement persursuadée que la vie se déroule en plusieurs épisodes, et que j'en débute un actuellement.
JE TENAIS ÉGALEMENT A VOUS FAIRE PART DU FAIT, QUE J'ENCULAIS MÈRE NATURE, QUI TENTE, DEPUIS MAINTENANT PRÈS D'UN AN QUE J'AI DEBUTE UNE PETITE SÉRIE DE RAPPORTS INTIMES, DE FAIRE FOIRER TOUT MES PLANS!

Oh! Et puis sinon j'ai une liste pour rigoler de rire:

La liste des choses qui me bidonnent:
-Parler en mettant ma main en haut parleur quand je suis enrhumée,
-Le palmashow,
-Les jeux de mots vaseux de mon chéri,
-La danse de la joie de ma Chloé,
-Mon prof de physique,
-Les contrôles de mon prof de physique,
-Les personnes frustrées, en général,
-La tragédie théâtrale,
-Maxime Caboche,
-Papa est en haut,
-Les Simpson,
-Le signe astrologique d'Agathe Wolff,
-Les super-marchés.

L'amour, c'est la perfection de l'imperfection.

MA MOUFLE.




Arrête de rire je suis MALADE Vincent!
Non, non je vois pas ce qu'elle à de rigolote ma voix!


dimanche 5 février 2012

ANNÉE DE DÉBAUCHE, MON AMOUR.



J'avoue aimer parler de moi, parce que c'est un sujet que je maîtrise particulièrement bien. Parler de nous, ça me fait juste pleurer toute les larmes de mon corps. Je suis très forte pour m'interdire, je me maîtrise bien plus que ce que je laisse entendre, mais d'une manière qui diffère celle des autres, simplement. Je m'interdit de pleurer à cause de toi, je m'interdit de souffrir. Et ça marche, je me mens tellement bien, que je finis par y croire. C'est terrifiant. Je suis terrifiante. Mais je provoque, je provoque pour avoir raison, parce que si les autres sont d'accord, c'est que j'ai tords, parce que si tout le monde pense comme moi, c'est mal. C'est mauvais parce que penser, c'est ça mon talent. Parce qu'écrire c'est ce qui me passionne, et que si tout le monde aime, si tu le monde est d'accord, c'est que je suis juste une fille talentueuse. Mais je veux devenir bien plus que ça. Je veux qu'on me critique au moins au temps qu'on m'aime. Parce que la différence, je l'embrasse toute entière. Je la serre dans mes bras, je suis née avec, et je l'exploite. Parce que quand j'étais petite j'étais tout le temps en baggi et j'étais laide, et j'étais laide parce que je n'étais pas une petite fille. Moi je ne cherche pas à être différente. Je le suis, tout simplement parce que l'ai décider. J'ai décider que les autres pouvaient aller se faire mettre, et que si ils pensaient que mon but était d'attirer le regard ou de faire mon intéressante, ils avaient raison d'avoir tord. Parce qu'on sait tous, on sait tous la vérité. Et le sens de la vie. Et on se goure complètement. Parce que la vie n'a pas de sens, c'est juste un cul-de-sac. Je m'y plaît bien. Parce que la vie, il faut savoir ce qu'on veut en faire, parce que la vie c'est un rêve comme un autre. Il prend certainement fin le jour ou on comprend. On peut passer de longues années sans vivre. Ce fut mon cas. J'ai commencer à vivre le jour ou j'ai rencontrer Vincent Farrugia. J'ai commencer à y prendre du plaisir depuis qu'il m'a embrasser, un an plus tard. Vous savez, ces années qu'on passe dans le noir? On ne se souvient même plus comment on a put être comme ça. On peut mourir cent fois dans une vie, parce que vivre, c'est concentré. Et on ne naît jamais en vie.
UNE ANNÉE D'INEPTIE MON AMOUR.
Je ne nie pas le fait que l'ont puisse m'apprécier, ni même le fait qu'une jolie poignée de gens m'aiment. Je nie et renie le fait qu'on me comprenne, puisque j'en connais juste deux. "Tu étais avec qui au téléphone?" ... "J'aimerais bien le savoir.". Un amour simplement pernicieux, tu t'enfonce dans une colère malsaine à en rire. Parce que c'est comme ça, ça s'aggrave. L'amour, ce cancer. Par les temps qui cours il est fâcheux d'en être la victime, mais il est trop modeste et humiliant d'adorer. La beauté et l'honneur réside dans l'amour, tout simplement parce qu'aimer est un suicide. Tout simplement parce qu'aimer c'est se surpasser. C'est trop absurde pour qu'on puisse même le repousser. Cette insanité vivante qui vous parle d'amour, qui met des mots dessus, qui vous horrifie, c'est moi. Je ne me cache plus, et j'assume tout, parce que les erreurs, le ridicule et la méchanceté, sont des visions du monde que je n'ai pas la capacité d'envisager. Pour compenser, je feuillette mon dictionnaire. Et je trouve d'autre mots avec leurs dimensions et leurs sens. Des mots qui vous expliquerais ce qu'il y a dans ma tête. Je vais devenir quelqu'un, c'est promis.

Stray cats struts, I'm a .. Ladies cats!

Coupure de courant, d'énergie, coupée du reste du monde. Se reposer sur cette petite bulle, remeubler un univers. Rouler des yeux, toucher des fesses, mettre un tampon. Parce que je t'aime bébé, et ça me prends à la gorge. J'ai la classe et le style d'un chat errant, je suis une demoiselle chatte. Tu vois? Ma souris, je la dissèque. Les coeurs je les découpe. Le sang, on pourrait presque dire que ça rassure. C'est rassurant de penser qu'on est presque des automates remplis d'huile rougeâtre. Rassurant, d'écouter la voix de Brian en faisant vibrer mes cordes vocales. Rassurant de siffloter la vie en rose avec un harmonica tout neuf. Laisser traîner ses doigt sur des souvenirs, laisser les souvenirs traîner sous les doigts, laisser la gorge cracher des notes. Laisser la bouche vomir ce dégoût. Dégoûts des cinquante kilos atteints. Dégoût du sourire d'une mère rassurée. Parce que j'ai la classe et le style d'un chat. D'un chat errant. J'erre et je fouille. Je fouille dans les poubelles de l'humanité. J'aime tout ce qu'il ne faut pas. Sauf toi. Le sang, tout noir, la chair, qu'on mord, le sexe, les cheveux, qu'il faut arracher. Toute cette impureté dans ma tête, je la bénit. Je la représente, je l'écris. Les pensées sans tâches ne sont pas des pensées. Les vieux. Je serais jamais vieille. Ou peut-être que si, dans une vie future. Je chasse un destin froid qu'on rechaufferais. Je chasse le combat et l'adversité, je chasse le conflit. Je chasse l'incertitude. Mais je suis comme une souris. Quand il y a une coupure de courant, j'appelle mon amoureux, et il me dit qu'il faut pas que j'ai peur, et je pleure en lui disant que j'ai pris un kilo, et que j'en ai marre. Je voudrais chanter le blues des demoiselles chattes en chaleur, le hurler, et faire vaciller ma voix comme la flamme de la bougie lapin d'Agathe. Je n'ai pas de quoi soudoyer le destin. Je n'ai pas de quoi m'acheter une carapace. Je n'ai pas les sous pour devenir une fille qui n'a pas besoin de Vincent. et je m'en fiche maintenant. Mais Vincent, il sera pas toujours là. Mais je n'ai pas les sous pour m'enlever le lobe préfrontal.

mercredi 1 février 2012

BERURIERS NOIRS.

Salut à toi la deuxiéme creepers.

Salut à toi la boite de cookie.


Salut à toi le rêve americain de mes couilles.

Salut à toi, la belle petite soeur.

Salut à toi humour de merde.

Salut à toi, le chanteur sexy.

Salut à toi, le prototype.

Salut à toi, la poubelle invisible.

Salut à toi, bougie lapin.

Salut à toi, gras superflu.

Salut à toi, la peur du rien.

Salut à toi, la tepu.

Salut à toi, le pigeon décomposé.

Salut à toi, papa noël.

Salut à toi, baise moi.


Salut à toi, le vieux rockeur.



Salut à toi, la coccinelle.

Salut à toi, le plieur.

Salut à toi, le tout les jours.


Salut à toi, et puis baise la.

Salut à toi, je l'aime celle la.


Salut à toi, violence juvénile.


Salut à toi, le doigt.


Salut à toi, le kiwi.




Salut à toi, amour d'ma vie.


Samedi rose, en guimauve et en fleur, dans ce liquide obséquieux qu'est l'amour.

JOURNÉE CONFETTIS.

J'vais pas vous mentir les copains, la grande récrée j'ai kiffé comm'il faut. Nan, mais t'inquiète ça va, lolololola! Le sexe passé a l'extrême. Mordu au fin fond de l'âme. Mordu à l'hameçon. Le grand sourire et les yeux qui se plisse de bonheur. Et moi je sourie. J'ai trop sourie. Mais c'est tout ce que je sais le mieux faire. Aimer, Chloé, aimer, Vincent. Les avoir tout les deux au poignet. Lui donner la main. Le regarder au fond de ses yeux. Le regarder et arrêter. Arrêter de fuir. Ne jamais détourner le regard. Tes lèvres toute douces. Demandez moi d'aimer allez-y! Envie de tout, envie de toi, de te dévorer. Aller trop vite. Dans le bon sens. Courir à notre perte, courir à notre amour. Courir contre toi. Être plus grande. Sourire, sourire. Parce que c'est tout ce que je sais le mieux faire. Vous aimer. Prendre des photos de ma belle Agathe. Être heureuse, j'y arrive tellement bien quand tu es là. Chercher au fin fond du fond de tes yeux. De tes yeux de fille, de ta voix de garçon, de ton joli sourire. Crevée d'aimer. Crevée du froid. Rêve d'un câlin et d'une chaleur. Partie pour deux journée d'attente. Partie pour une nouvelle année, parce que bientôt on est le six février, mais plus maintenant. Tu sais? On doit remettre les compteurs a zéro. Putain, j'm'en doigte complètement. Conversations charmante de Thomas, relecture d'une enfance perturbée. Troublée par les vieux dessins. L'envie de les jeter. Jeter des confettis sur le vieux monsieur en vélo? En t'attendant devant une orange. Monsieur il y a une date pour être heureux et lancer des confettis? Il y a une date ou s'arrête l'amour qui tue? Il y a une date pour mourir? Il y a une date pour aimer? Monsieur, j'aime bien votre sourire, mais ne me demandez plus jamais si c'est le carnaval, parce que le carnaval c'est tout les jours t'sais. Parce qu'on s'en branle au final, on s'en doigte? Parce que je veux, je peux crier VINCENT. VINCENT. VINCENT JE SUIS HEUREUSE QUE TU SOIS LA. JE SUIS HEUREUSE, DE NOUVEAU.