dimanche 8 janvier 2012

Je cherche le fruit du hasard, les barbelés m'ont dit que c'était une framboise. Peut-on rêver mieux que le rêve? Pour détruire toute forme de possibilité au réel?

J'ai envie d'écrire un texte, noir comme les écrits de Carlos Ruiz Zafon, malsain comme la musique de The Rapture, irlandais, comme l'accent de Robert Sheenan.

Les bonnes journées, sont parfois celles qui vous donnent le moins à penser.

Les journées simples. Sans autres plaisir que les messages des plus importants. Rayer les mots blessants d'une mére inquiéte. Grignotter les gateaux irlandais de la veille. Gouter de la galette au nutella, sous les ordres de l'être aimé. (M. Gastro. Merci pour ce fou rire, Agathe.) Remonter son slim pour faire apparaitre des chaussettes bicolores, sortir dans la rue, fiere des chaussettes, des chaussures et du pantalon. Regarder l'esplanade ou Jeremy courait. Esperer croiser quelqu'un. Ne croiser personne, sourire. Bosser la physique, y arriver. Être contente. Ecouter Torches en boucles, tout en travaillant les puissances de 10 en chantant et dansant. Maudire Mme. Virard. Avoir envie de voir un docteur. Ne pas les croire. Attendre qu'ils se décident. Finir Le Jeu De l'Ange. Serrer le livre dans mes bras, comme un ami. Caresser la couverture, vouloir relire Marina. Le déposer à coté du lit, commencer Chattam. Regretter l'immense et incomparable romantisme de Ruiz. Sourire, sourire.

J'ai mis de l'amour et de l'affection dans ce livre.
J'en ai tellement a donner et recevoir.
Le matérialisme des mots.

''Un intellectuel est ordinairement quelqu'un qui ne se distingue pas par son intelligence. Ce que je cherche est l'opposé d'un intellectuel, je cherche quelqu'un d'intelligent.''

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