jeudi 19 janvier 2012

Putain de journée.
Avec des paillettes et des larmes.

11,5 en maths, envie de pleurer de joie. Ouais, ça compte. Câlin a Agathe, bonjour à Raph. Au revoir à Charles. Heure au parc. Jalousie insensée, rire, et faux-semblant. Bise à la petite Olivia, câlin à la grande Chloé. Photo creepers, indigestion de chinois. Parler de tout, mais surtout de rien. Oublier le sens du mot rien. Lâcher un premier toujours. Pleurer à cause de Raph, alors qu'on c'était promise d'arrêter. lui courir après. (tant pis, j'emmerde la fierté.) Serrer Chloé, moins fort qu'on voudrait. Fermer les yeux en pleurant. Sangloter, ça faisait un bail. Prendre une décision. Mettre du vernis, piquer une chemise à papa. Attendre. Le voir. Le haïr. Danser. Chanter. Trop doucement. Remonter l'avenue en souriant. Écrire dans le désordre. Fait fondre du chocolat sur la langue. M'ennuyer en cours de français. M'endormir en cours de français. Me réveiller en sursaut quelques minutes plus tard. Me jurer de ne plus fermer les yeux en cours. Recommencer. Racine est un homme somnifère, mais ça c'est un secret. Sauter dans les bras de Baptiste, quatre fois. Rire, à en perdre les pédales.
Je pourrais compter les étoiles, je pourrais t'expliquer pourquoi je l'aime, ou je ne pourrais pas. Je pourrais le retenir. Je me jure de le retenir, je te jure de le retenir. "T'aimer est facile car tu es magnifique, et faire l'amour avec toi est tout ce que je désire. T'aimer est plus qu'un simple rêve devenant réalité, et tout ce que je fais est par amour pour toi." Partir plus loin qu'on ne voudrait. Avoir les pieds collés au sol. Tu m'impressionnes. Ce qu'il y a en toi m'impressionne. Je déteste t'aimer. Je ne peux pas être amoureuse de toi. C'est impossible. Pas encore, pas maintenant, plus maintenant. Dit moi juste que derrière ton mur j'ai de l'importance. J'ai pas besoin d'autre chose. Rien pour l'instant. Juste, "tu es importante". On se cache tous. Mais certains mieux que d'autres. Pas vrai? Je pensais que ça se voyait. Je pensais que c'était évident, qu'on se fichait certainement de moi.
J'ai arrêter les voeux, j'ai commencer les objectifs, c'est presque plus dur.
Attend samedi.
Attend demain.
Je connais un fille qui est née trop tard. Mais on la pardonne. Si je disais aux autres que c'était ma petite soeur, il me croirait peut-être, ou peut-être qu'il penserais que je suis nulle, mais si je disais aux autres que c'était ma petite soeur, je ne ferais que dire la vérité, après tout.
J'ai une petite soeur. Depuis demain.


Agathe est là, et sans Agathe, plus d'Agathe.

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