dimanche 5 février 2012

Stray cats struts, I'm a .. Ladies cats!

Coupure de courant, d'énergie, coupée du reste du monde. Se reposer sur cette petite bulle, remeubler un univers. Rouler des yeux, toucher des fesses, mettre un tampon. Parce que je t'aime bébé, et ça me prends à la gorge. J'ai la classe et le style d'un chat errant, je suis une demoiselle chatte. Tu vois? Ma souris, je la dissèque. Les coeurs je les découpe. Le sang, on pourrait presque dire que ça rassure. C'est rassurant de penser qu'on est presque des automates remplis d'huile rougeâtre. Rassurant, d'écouter la voix de Brian en faisant vibrer mes cordes vocales. Rassurant de siffloter la vie en rose avec un harmonica tout neuf. Laisser traîner ses doigt sur des souvenirs, laisser les souvenirs traîner sous les doigts, laisser la gorge cracher des notes. Laisser la bouche vomir ce dégoût. Dégoûts des cinquante kilos atteints. Dégoût du sourire d'une mère rassurée. Parce que j'ai la classe et le style d'un chat. D'un chat errant. J'erre et je fouille. Je fouille dans les poubelles de l'humanité. J'aime tout ce qu'il ne faut pas. Sauf toi. Le sang, tout noir, la chair, qu'on mord, le sexe, les cheveux, qu'il faut arracher. Toute cette impureté dans ma tête, je la bénit. Je la représente, je l'écris. Les pensées sans tâches ne sont pas des pensées. Les vieux. Je serais jamais vieille. Ou peut-être que si, dans une vie future. Je chasse un destin froid qu'on rechaufferais. Je chasse le combat et l'adversité, je chasse le conflit. Je chasse l'incertitude. Mais je suis comme une souris. Quand il y a une coupure de courant, j'appelle mon amoureux, et il me dit qu'il faut pas que j'ai peur, et je pleure en lui disant que j'ai pris un kilo, et que j'en ai marre. Je voudrais chanter le blues des demoiselles chattes en chaleur, le hurler, et faire vaciller ma voix comme la flamme de la bougie lapin d'Agathe. Je n'ai pas de quoi soudoyer le destin. Je n'ai pas de quoi m'acheter une carapace. Je n'ai pas les sous pour devenir une fille qui n'a pas besoin de Vincent. et je m'en fiche maintenant. Mais Vincent, il sera pas toujours là. Mais je n'ai pas les sous pour m'enlever le lobe préfrontal.

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